Batum : « On continue notre histoire »

Heureux et fier de la médaille de bronze planétaire de l’équipe de France, la première dans cette compétition, Nicolas Batum – leader offensif des Bleus contre la Lituanie avec 27 points – se projette déjà vers l’avenir. Et notamment l’Euro 2015 en France.
Nicolas Batum, quel sentiment vous habite après cette médaille de bronze mondiale ?
On a été la chercher. Comme je disais aux autres : « On n’a pas entraînement demain, on peut tout donner même si on est fatigué ». On n’avait plus rien à perdre et on a essayé de tout donner dès le début. La Lituanie a été accrocheuse, ils ont très bien joué. Sur la fin, on a trouvé les ressources nécessaires pour ne pas laisser échapper le match. On a montré qu’on en voulait, on a été au-dessus de la fatigue et je suis fier de tout le monde. Boris (Diaw) et moi, on a essayé de prendre les choses en mains, de montrer la voie aux autres. Thomas (Heurtel) a suivi derrière, Antoine (Diot) a mis des gros tirs, Joffrey (Lauvergne) a été très bon, Flo (Pietrus) a été exemplaire comme d’habitude et tout le groupe en général a été très bon. On a encore un peu de dégoût de la défaite contre la Serbie mais ça restera une superbe performance.
Racontez-nous les 20 dernières secondes avec tous ces lancers francs…
C’était très long. Ça a duré 20 minutes, je crois. Il ne fallait pas craquer sur la ligne. On en a laissé échapper un ou deux mais derrière on n’a pas fait de bêtises, on a été très sérieux et on a assuré l’essentiel.
Les Bleus médaillés de bronze, personne n’y croyait avant cette Coupe du monde…
On enchaîne. Vice-champions d’Europe puis champions d’Europe et maintenant médaillés de bronze au Mondial. On continue notre histoire, notre petit bout de chemin. En 2015, ça va être une belle apothéose avec l’Euro en France. A nous de confirmer.
Les jeunes de l’équipe ont tenu leur rôle en l’absence de certains joueurs. Est-ce un vivier supplémentaire pour l’avenir ?
Bien sûr. Quand on voyait les absences et qu’on disait qu’on voulait une médaille, les gens ne croyaient pas trop en nous. Mais on a montré qu’on avait de bons joueurs de basket, qui en voulaient. On n’oublie pas des joueurs comme Ian Mahinmi et Nando de Colo qui ont fait la préparation avec nous mais qui n’ont pas pu disputer le Mondial à cause de blessures au dernier moment. Cette médaille, elle est aussi pour eux.
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