Tour de France : l'arche s'est effondrée à cause d'un spectateur

La fin de la septième étape du Tour entre l’Isle-Jourdain et le lac de Payolle a été perturbée par l'effondrement de l’arche au dernier kilomètre. Dans la soirée ce vendredi, le directeur du Tour a expliqué qu’un spectateur était à l’origine de l’effondrement de la structure.
L’image a quasiment éclipsé le succès du Britannique Stephen Cummings. Les coureurs bloqués par l’effondrement de l’arche annonçant le dernier kilomètre sur la septième étape du Tour ce vendredi. "Les circonstances ne sont pas encore parfaitement déterminées, avance Christian Prudhomme, le directeur du Tour. Mais, selon un témoin oculaire, un spectateur qui passait trop près a accidentellement arraché la goupille qui tient l'un des quatre pieds à la base de l'arche. L'air a continué à pulser mais il est parti dans le vide."
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L’incident est arrivé tellement vite que les organisateurs de la course n’ont pas pu remettre l’arche en bon état. "Le système n'a pas changé avec un groupe électrogène pour être sûr que l'air arrive, et un autre groupe électrogène de secours, poursuit Christian Prudhomme. Mais, là, cela a été si rapide qu'il n'y avait pas moyen, pour les gens sur place, de réagir autrement que tenter de soulever l'arche."
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L’organisation prend les temps à 3 kilomètres de l’arrivée
"Cela ne s'était jamais produit depuis au moins quinze ans et c'est évidemment regrettable", a estimé Prudhomme. Désormais, pour prévenir une nouvelle surprise, le directeur du Tour promet "davantage de personnel autour de l'arche."
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L’organisation du Tour a forcément pris des dispositions sur le plan sportif. "Tous les favoris étaient regroupés. Selon le règlement de l'UCI, les temps qui comptent sont ceux pris à 3 kilomètres de l'arrivée. Thierry Gouvenou (directeur de la course, ndlr) et le président du jury des commissaires ont informé les directeurs sportifs respectifs qui ont été très élégants devant ce cas de force majeure, a souligné Christian Prudhomme. Il n'y avait sûrement pas de bonne solution, c'était la moins mauvaise solution."
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