Parlez-vous le marathonien ?

Courir c’est simple. Il suffit de mettre un pied devant l’autre et d’avancer le plus vite possible… Est-ce pour autant simple d’entrer en contact avec un adepte de la course sur route… Pas si sûr ! Voici les cinq termes à connaitre pour mieux appréhender cette discipline.
Le marathon :
C’est une distance officielle de 42 kilomètres et 195 mètres ! Une distance surprenante, normalisée en 1908 lors des JO de Londres, qui n’a plus bougé depuis. A l’époque, pour que cette course (hors stade, c’est sa particularité) très spectaculaire de quarante kilomètres passe sous les fenêtres de la Reine, il a été décidé d’un petit détour de quelques centaines de mètres, désormais mythique.
L’allure :
Un marathonien préfèrera parler d’allure de course plutôt que de vitesse de course. Il exprimera cette valeur en nombre de minutes et de secondes nécessaires pour parcourir un kilomètre. Un marathonien tenant « 4 minutes du kilo » parcourera la distance en 2h48, celui visant moins de 3h30 devra pour sa part assurer autour de « 5 minutes du kilo ». Les meilleurs tournent à 3 minutes au kilomètre... sur tout un marathon !
La FCM (Fréquence cardiaque maximum) :
Le cardio-fréquencemètre est une « montre » qui grâce à un capteur placé sur la poitrine enregistre les pulsations cardiaques. Tout coureur doit en effet connaitre sa fréquence cardiaque maximum, c'est-à-dire le nombre de battements par minute que son cœur peut atteindre au paroxysme de l’effort. A partir de cette valeur absolue (évaluée souvent autour de 220 – âge du coureur), on peut ensuite déterminer la plage de fréquence à laquelle un coureur bien préparé peut courir un marathon (autour de 80 % de cette FCM. Voire jusqu’à 85% pour les plus entrainés).
Le plan de prépa :
On ne se jette pas dans le marathon sans entrainement, c’est une évidence. Mais même cet entrainement nécessite un peu de méthode. Les coureurs font donc appel à des plans préparatoires (sur 8, 10 ou 12 semaines généralement) structurés en séances spécifiques (sortie longue et lente ou répétitions de fractions courtes et intenses) construits en fonction d’un objectif chronométrique final (3 heures/3h30/4heures)
Le mur :
C’est le moment critique d’un marathon, parfois source d’abandon. Les mieux entrainés ne vivent pas cette défaillance de façon trop brutale, ayant préparé leur corps pendant l’entrainement à repousser les limites biologiques de cette défaillance. Mais les coureurs partis trop vite, ou ceux qui se sont moyennement préparés risquent de connaitre ce fameux coup de bambou qui intervient souvent aux 2/3 de la course.
Votre opinion