Le Cameroun retient son souffle

Dans une situation très délicate, les joueurs de Paul Le Guen jouent deux matches cruciaux face au Gabon samedi (16h30) à Libreville et mardi à Yaoundé (17h00).
Derniers du groupe A avec un match nul et une défaite, les Lions Indomptables jouent très gros samedi à Libreville face au Gabon, leader de cette poule de la mort où figurent aussi le Togo et le Maroc. C’est simple : la sélection désormais dirigée par Paul Le Guen n’a pas d’autre alternative que la victoire, sous peine de voir ses chances de disputer la CAN (les trois premiers qualifiés) et la Coupe du monde (uniquement le premier) s’évaporer. « On n’a pas le droit de se louper, avoue le Lillois Aurélien Chedjou. Les dirigeants ont tout mis en place pour la réussite de l’équipe. Notre élimination pour la Coupe du monde 2006 avait déjà été mal ressentie au Cameroun. C’est un pays qui vit du football. »
La pression est sur les épaules de Paul Le Guen. L’entraîneur français a été nommé sélectionneur fin juillet pour provoquer un électrochoc et remettre de l’ordre dans la maison camerounaise : « Je ne vais pas dire que c’était le bordel dans l’équipe mais, quand les résultats ne suivent pas, c’est qu’il y a forcément un problème », explique Aurélien Chedjou. Grâce à son expérience et à son flegme, l’ancien coach du PSG a déjà réussi à apporter un peu de stabilité et de confiance : « Il a amené ce petit truc qui n’était pas encore là et qui faisait que le groupe n’était pas à la hauteur des espérances, poursuit le Lillois. Tout le monde sent que le groupe est en train de changer et c’est très bénéfique pour la suite de la compétition. » Forts de leur victoire face à l’Autriche en match amical (2-0) le 12 août dernier, les partenaires de Samuel Eto’o devront confirmer leur regain de forme samedi à Libreville puis, trois jours plus tard, à Yaoundé, toujours face au Gabon. Un seul objectif : six points sur six.
La pression est sur les épaules de Paul Le Guen. L’entraîneur français a été nommé sélectionneur fin juillet pour provoquer un électrochoc et remettre de l’ordre dans la maison camerounaise : « Je ne vais pas dire que c’était le bordel dans l’équipe mais, quand les résultats ne suivent pas, c’est qu’il y a forcément un problème », explique Aurélien Chedjou. Grâce à son expérience et à son flegme, l’ancien coach du PSG a déjà réussi à apporter un peu de stabilité et de confiance : « Il a amené ce petit truc qui n’était pas encore là et qui faisait que le groupe n’était pas à la hauteur des espérances, poursuit le Lillois. Tout le monde sent que le groupe est en train de changer et c’est très bénéfique pour la suite de la compétition. » Forts de leur victoire face à l’Autriche en match amical (2-0) le 12 août dernier, les partenaires de Samuel Eto’o devront confirmer leur regain de forme samedi à Libreville puis, trois jours plus tard, à Yaoundé, toujours face au Gabon. Un seul objectif : six points sur six.
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