Paris d’une courte tête

Mené 2-0 après onze minutes, le PSG a renversé la situation à Valenciennes pour s’imposer (4-3) et déloger provisoirement Montpellier de la première place à la faveur d’une meilleure attaque.
A moins qu’ils aient préféré regarder la soirée électorale, les joueurs montpelliérains sont doute passés par tous les états dimanche soir devant un spectaculaire Valenciennes-PSG (3-4). Mais c’est dans la peau d’un dauphin provisoire qu’ils sont finalement allés se coucher. Car le PSG a réalisé une très belle opération en s’imposant au stade du Hainaut. En l’emportant 4-3, après avoir été menés 2-0 après onze minutes de jeu, les Parisiens sont revenus à hauteur de leur rival.
A égalité parfaite au niveau comptable (73) et à la différence de buts (+30), les joueurs de la capitale occupent la première place à la faveur d’une meilleure attaque (70 contre 63). « Ce sont trois points importants, pris avec un gros mental, lâche Jérémy Menez. C'est important dans l'optique des deux prochains matches (contre et Lorient). Maintenant, nous allons être attentifs au résultat de Montpellier, on espère un gros match de Rennes ! » En Bretagne, les Héraultais savent ce qu’il leur reste à faire ce lundi soir (21h). « Pour une fois, c'est Montpellier qui a la pression maintenant », enchaîne Blaise Matuidi, auteur du troisième but parisien.
Ancelotti : « On a montré du caractère »
A Valenciennes, une formation très performante à domicile, le PSG a parfois défailli. Catastrophique durant les premières minutes, sa défense prend l’eau et est sanctionnée par deux buts d’Aboubakar (8e, 1-0) et Gomis (11e, 2-0). Ancelotti évoque un début de match « catastrophique. » Mais il assure que son équipe a « fait une grosse performance pendant 80 minutes. Après la défaite à Lille (2-1), mon équipe a su réagir et montrer du caractère », argumente l’Italien.
Nene (15e, 2-1), Maxwell (40e, 2-2) marquent deux quasiment identiques avant que Matuidi, bien lancé par Pastore, inscrive un but d’avant-centre juste avant la pause (45e, 2-3). En deuxième mi-temps, un contre splendide emmené par Pastore, puis relayé par Nene, permet à Menez de boucler le festival offensif des Parisiens (58e, 2-4). Le coup franc imparable de Cohade (80e, 3-4) fait les affaires des… Montpelliérains, qui reviennent à égalité au niveau de la différence de buts.
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