Pour la fédé, Leveaux doit payer

Vice-président honoraire de la Fédération Française de Natation, Lucien Gastaldello a réagi aux bonnes feuilles de l’ouvrage d’Amaury Leveaux (« Sexe, drogue et natation ») qui paraitra demain. L’ancien chef de la délégation tricolore de la FFN estime que le jeune retraité des bassins se montre bien ingrat. Et se fait de l’argent sur le dos de la fédé.
Sur Leveaux et l’argent
« C’est un gamin qui avait besoin d’être pris en charge. Il a eu la chance d’avoir comme entraîneur, sur Mulhouse, un Lionel Horter qui lui donnait son argent au jour le jour parce qu’il savait que ce n’était pas un bon gestionnaire et qu’il n’était pas capable encore de se prendre en main. Lionel a fait le père de famille en lui donnant l’argent au fur et à mesure. La fédération, chaque fois qu’il avait besoin d’argent, lui en avançait. De l’argent, dont il doit encore une partie à la fédération. Le minimum, c’est d’être reconnaissant avec cette fédération. Si tu te fais de l’argent sur le dos de la fédé en sortant un livre, eh bien tu rembourseras la fédération rapidement ! »
Sur les attaques portées contre la fédé
« Des dinosaures (Leveaux les qualifie de tels dans son ouvrage, ndlr) ?… C’est vrai que notre président (Francis Luyce) a la chance d’être réélu à de nombreuses reprises. Ça fait vingt-deux ans qu’il est président de la fédération, il est dans sa vingt-troisième année. Si on veut avoir de la notoriété sur le plan international, et si nos présidents de la fédération arrêtent trop tôt, ils ne peuvent pas monter au niveau international. Effectivement, ça peut paraître « dinosaure » mais sans ça, les dirigeants de la fédération, lorsqu’ils se déplacent, sont dans les mêmes hôtels que les nageurs. A l’époque, on n’avait pas les mêmes moyens et la natation n’avait pas la même notoriété qu’aujourd’hui. On n’allait pas dans les mêmes hôtels qu’aujourd’hui. »
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