Il y a d’abord et avant tout l’enjeu sportif, évidemment. Remporter la Coupe du monde représente un Graal pour tout joueur. Le summum d’une carrière, l’accomplissement absolu. Mais il y a aussi une belle carotte financière. Selon les chiffres communiqués sur son site officiel, la Fifa prévoit pour le Mondial 2022 au Qatar une enveloppe globale de 440 millions de dollars (soit environ 417 millions d’euros) pour son budget dotations.
Le jackpot pour le vainqueur
Dans le détail, le pays vainqueur touchera 42 millions de dollars (39,8 millions d’euros), l’autre finaliste ayant droit à 30 millions de dollars (28,4 millions d’euros). La Fifa offre par ailleurs 1,5 million de dollars (1,4 million d’euros) à chacun des 32 pays engagés sur la ligne de départ pour "contribuer aux frais de participation". Pour rappel, il y aura quatre groupes de huit équipes au premier tour. Les deux premiers seront qualifiés pour les huitièmes. Les nations éliminées en poules toucheront 9 millions de dollars (8,5 millions d’euros). Atteindre les huitièmes rapportera en plus 13 millions de dollars (12,3 millions d’euros). Une place en quarts, c’est 17 millions de dollars (16,1 millions d’euros).
En équipe de France, la question des primes est souvent un sujet tabou. Comment se partager les sommes allouées par la Fédération internationale ? "La Fifa donne une somme à chaque Fédération, avait expliqué il y a quatre ans Noël Le Graët à l'occasion du Mondial en Russie. Les joueurs ont 30% de cette somme. C’est clair depuis la Coupe du monde au Brésil. Si on va en demi-finale, ce sera 150.000 par joueur. Et en finale 280.000 euros. Mais attention, ces sommes ne rentrent pas dans le budget fédéral. La première négociation pour les 30% a été longue mais elle est entrée dans les mœurs."
Pour rappel, les Bleus attaqueront la défense de leur titre au Qatar le 22 novembre face à l'Australie. Ils défieront ensuite le Danemark le 26 novembre, avant de boucler cette phase de groupes contre la Tunisie, le 30 novembre.