Claude-Boxberger s’excuse pour avoir comparé son histoire à l’affaire Dreyfus

Contrôlée positive à l’EPO, Ophélie Claude-Boxberger a effectué un parallèle douteux entre sa situation et l’affaire Dreyfus, actuellement à l’affiche au cinéma. L’athlète s’est rapidement excusée sur les réseaux sociaux pour cette comparaison.
Un contrôle positif, un dérapage, puis vient le temps des excuses. Contrôlée positive à l’EPO, Ophélie Claude-Boxberger est revenue sur ses propos tenus sur les réseaux sociaux. La Montbéliarde, spécialiste du demi-fond, estime cette décision injuste, à tel point qu’elle a trouvé un lien entre sa situation et celle du général Dreyfus, accusé d’espionnage et de trahison par la France à la fin du 19e siècle. Un raccourci mal venu, alors que le film " J’accuse", actuellement au cinéma, a été réalisé par Roman Polanski, dans la tourmente judiciaire pour des accusations de viol.
Rétropédalage sur Instagram
Après avoir publié dans sa story Instagram dimanche 24 novembre une photo de la tribune d’Émile Zola intitulée "J’accuse" qui dénonçait en 1898 dans le journal L’Aurore le climat antisémite et délétère de la société française, Claude-Boxberger est revenue sur ses propos. Toujours sur le réseau social, l’athlète "sous le choc et l’émotion" s’est excusée pour "la comparaison hasardeuse vis-à-vis de l’affaire Dreyfus". Une nouvelle polémique qui ne va pas arranger la situation de la quadruple championne de France qui avait déclaré dans les colonnes de L’Équipe samedi avoir perdu six kilos depuis le début de l’affaire.
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