Ogier, le rallye, le ski et… les boules lyonnaises !
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Avant de devenir champion du monde WRC, Sébastien Ogier a connu une vie de moniteur de ski et de joueur de boules lyonnaises, où son tempérament de gagneur lui a offert un titre de champion de France il y a dix ans.
A la manière de l’Alsace pour Sébastien Loeb, Sébastien Ogier nourrit un rapport filial avec la vallée du Champsaur, où il est né il y a 30 ans (Gap). Sacré champion du monde l’année dernière, le pilote Volkswagen retrouve ses routes des Hautes-Alpes lors du rallye Monte-Carlo ce week-end. Et se replonge dans son passé de sportif accompli, lors duquel il s’est construit une belle réputation loin du monde des rallyes. Avant d’embrasser une carrière dans le sport automobile, Ogier a d’abord chaussé les skis à 10 ans au club de la station d’Orcières-Merlette. Après ses premières compétitions, il a obtenu, à 25 ans, sa médaille de l’ESF pour devenir moniteur de ski. Profession qu’il a exercée quelques mois avant de se concentrer totalement sur sa carrière de pilote.
« Les clients l’appréciaient énormément et il commençait à être assez demandé même s’il n’avait pas la notoriété qu’il a aujourd’hui », explique Michel Joubert, directeur de l’ESF d’Orcières-Merlette. La photo du jeune Ogier figure toujours sur le trombinoscope de l’école de ski, dans les bureaux. « Accrocheur », « discret », « polyvalent », Ogier se montrait à l’aise aussi bien en snowboard qu’en ski, avec un profil de géantiste. « La gestion des courbes et des trajectoires, ça a pu lui servir », convient Joubert. Même s’il reconnait « revenir de moins en moins » dans sa région d’origine, le pilote français continue de rendre visite à ses anciens collègues de l’ESF d’Orcières-Merlette, comme en décembre dernier, pour son anniversaire.
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« Les clients l’appréciaient énormément et il commençait à être assez demandé même s’il n’avait pas la notoriété qu’il a aujourd’hui », explique Michel Joubert, directeur de l’ESF d’Orcières-Merlette. La photo du jeune Ogier figure toujours sur le trombinoscope de l’école de ski, dans les bureaux. « Accrocheur », « discret », « polyvalent », Ogier se montrait à l’aise aussi bien en snowboard qu’en ski, avec un profil de géantiste. « La gestion des courbes et des trajectoires, ça a pu lui servir », convient Joubert. Même s’il reconnait « revenir de moins en moins » dans sa région d’origine, le pilote français continue de rendre visite à ses anciens collègues de l’ESF d’Orcières-Merlette, comme en décembre dernier, pour son anniversaire.
Aux boules, « c'était un tireur »
Mais Ogier n’est pas à l’aise uniquement au volant ou sur des skis… Il manie aussi les boules à la perfection. A 20 ans, il est devenu champion de France de boules lyonnaises (aussi appelé sport boule) en doublette à Saint-Bonnet-en-Champsaur, à une quinzaine de minutes de Gap. « Il était toujours gagneur, confie Eric Masse, l’un de ses anciens coéquipiers. Même lors des parties très mal engagées, il était là. Il avait toujours la rage et cet esprit de compétition. C’était un tireur, un attaquant. Aujourd’hui encore, il passe au boulodrome nous faire un petit coucou et il ne peut pas se retenir de prendre des boules et de faire des parties avec nous. » Si le mélange des genres peut faire sourire, Ogier a tiré de ces expériences un esprit de compétition hors-pair. Et une humilité dont il ne s’éloigne jamais. « Je me rappelle d’où je viens. Je suis issu d’un milieu assez modeste et je n’aurais jamais rêvé accéder à ce métier là un jour, explique le pilote. Beaucoup de choses ont changé en dix ans. Mais il faut savoir regarder dans le rétro pour réaliser tout ce qui nous arrive. » Il y voit de la neige et un boulodrome. A lire aussi :>>> Tops sports 2013 : Ogier, l'héritier
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