Les Bleus déjà dans le ton
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Lors de son premier match des éliminatoires de l’Euro 2009, la France a dominé la Belgique (82-63) grâce à un excellent Nando De Colo. De bon augure pour la suite.
Ces Bleus-là ont du cœur et des tripes. Si tout n’a pas été parfait mercredi face à la Belgique , les hommes de Michel Gomez ont en tout cas rempli leur mission du jour : ne pas se prendre les pieds dans le plat dès leur première sortie lors des qualifications de l’Euro 2009. A Nancy, les Tricolores ont failli pourtant passer un sale quart d’heure, étouffés d’entrée au score par des Belges plutôt adroits à trois points (1-11). Mais le moment de flottement n’a duré que cinq minutes. Une période délicate certes mais compréhensible lorsqu’on se penche sur le cinq de départ aligné sur le parquet nancéien.
De Colo sur un nuage
Avec trois joueurs de Pro A (Tchicamboud, Gradit, Soliman) et surtout plusieurs éléments sans véritable expérience à ce niveau, l’équipe de France a su se reprendre, bien aidé en cela par un Nando de Colo complètement survolté. L’arrière de Cholet a donné le ton tout au long de la partie, inscrivant à lui seul 28 points au cours de la rencontre (9 sur 9 au tir). Une performance de tout premier ordre, bien utile pour soigner le goal-average des Bleus et signer une jolie victoire une fois passé le buzz final (82-63).
Si De Colo a brillé, c’est cependant une fois que Parker a mis les pieds sur le parquet que le jeu des Bleus a trouvé une certaine cohérence. Le stratège des Spurs, arrivé tardivement dans le groupe France, n’a pas entièrement révolutionné la partition des siens mais a su y mettre de l’ordre, par la parole, mais également par le geste (panier primé au buzzer en fin de première période, 19 points sur l’ensemble du match). Une fois Parker aux manettes, la chanson a changé de rythme pour des Belges affaiblis à l’intérieur (absences d’Hervelle, Mbenga et Van den Spiegel) et incapable, du coup, de venir contester le rebond aux Français.
Le score est flatteur (82-63) mais ne devra pas griser des Bleus en quête de repères, de rodage et parfois approximatifs, comme ce fut le cas en fin de match. Les vertus mentales entrevues dans le camp bleu devront également faire des petits pour la suite de la compétition. Samedi en Ukraine et mercredi en Turquie,la France aura les moyens d’y voir plus clair sur son potentiel actuel et sur sa marge de manœuvre dans ces éliminatoires de l’Euro 2009. Une chose est sûre cependant : cette équipe de France, déterminée à reconquérir son public après son indigente place de 8e lors du dernier Euro (2007) est à l’heure pour le moment. Reste désormais à confirmer toutes ces belles promesses.
La réaction de Michel Gomez, le sélectionneur de l’équipe de France de Basket, après la rencontre :
« Non, je n’ai pas eu peur. J’ai confiance en l’équipe, et je veux qu’elle s’installe dans la confiance. Autrement, il n’y a plus d’équipe et on reverra ce qu’on déjà vu dans le passé, c’est-à-dire une équipe de France qui démarre bien mais qui finit très mal. Ce soir, l’équipe de France a mal démarré, mais a très bien fini. »
De Colo sur un nuage
Avec trois joueurs de Pro A (Tchicamboud, Gradit, Soliman) et surtout plusieurs éléments sans véritable expérience à ce niveau, l’équipe de France a su se reprendre, bien aidé en cela par un Nando de Colo complètement survolté. L’arrière de Cholet a donné le ton tout au long de la partie, inscrivant à lui seul 28 points au cours de la rencontre (9 sur 9 au tir). Une performance de tout premier ordre, bien utile pour soigner le goal-average des Bleus et signer une jolie victoire une fois passé le buzz final (82-63).
Si De Colo a brillé, c’est cependant une fois que Parker a mis les pieds sur le parquet que le jeu des Bleus a trouvé une certaine cohérence. Le stratège des Spurs, arrivé tardivement dans le groupe France, n’a pas entièrement révolutionné la partition des siens mais a su y mettre de l’ordre, par la parole, mais également par le geste (panier primé au buzzer en fin de première période, 19 points sur l’ensemble du match). Une fois Parker aux manettes, la chanson a changé de rythme pour des Belges affaiblis à l’intérieur (absences d’Hervelle, Mbenga et Van den Spiegel) et incapable, du coup, de venir contester le rebond aux Français.
Le score est flatteur (82-63) mais ne devra pas griser des Bleus en quête de repères, de rodage et parfois approximatifs, comme ce fut le cas en fin de match. Les vertus mentales entrevues dans le camp bleu devront également faire des petits pour la suite de la compétition. Samedi en Ukraine et mercredi en Turquie,
La réaction de Michel Gomez, le sélectionneur de l’équipe de France de Basket, après la rencontre :
« Non, je n’ai pas eu peur. J’ai confiance en l’équipe, et je veux qu’elle s’installe dans la confiance. Autrement, il n’y a plus d’équipe et on reverra ce qu’on déjà vu dans le passé, c’est-à-dire une équipe de France qui démarre bien mais qui finit très mal. Ce soir, l’équipe de France a mal démarré, mais a très bien fini. »
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