Pietrus : « Je voulais jouer à San Antonio »
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Mickaël Pietrus débutera mardi prochain sa cinquième saison NBA avec Golden State, une franchise qu’il souhaitait quitter cet été.
Mickaël, vous poursuivez l’aventure avec Golden State après avoir été annoncé cet été à San Antonio, Dallas et Miami. Etait-ce votre souhait ?
Non, mon souhait était de jouer dans une équipe comme San Antonio ou Miami. Finalement, je me retrouve à jouer à Golden State. Nous étions l’an passé en play-offs (Golden State s’est incliné en demi-finale de la conférence Ouest face à Utah). Notre challenge est donc d’y retourner afin d’aller le plus loin possible. A mon avis, c’est Don Nelson (l’entraîneur de Golden State) qui n’a pas voulu me laisser partir. Il connaît ma valeur dans l’équipe. Il m’a bien précisé que j’avais réalisé une grosse saison l’an passé. Il pense que je peux aider l’équipe à aller en finale cette année.
Quelle est la durée de votre contrat ?
J’ai signé pour un an. J’ai donc le choix l’année prochaine d’aller où je veux. Les équipes qui se sont intéressées à moi cet été seront mes premières options.
Cette attente n’a-t-elle pas été trop dure à vivre ?
C’est vrai qu’il y avait beaucoup de pression. Pour me changer les idées, je suis allé m’entraîner avec les espoirs de Pau-Orthez. Ca m’a rappelé mes débuts dans ce club. Mais toute cette attente était assez difficile à vivre. Il a fallu que je me montre patient. Aujourd’hui, tout est oublié. J’ai hâte de reprendre la saison (premier match mardi contre Utah).
Malgré la présence de nombreux joueurs à ton poste, il semblerait que Don Nelson ait décidé de titularisé au poste 4 à la place d’Al Harrington. Info ou intox ?
(Rires) Info ! Don Nelson m’a bien dit que j’allais être son 4 majeur. C’est un sacré challenge puisque je n’ai jamais joué à ce poste durant ma carrière. Je vais être dans le cinq majeu, je suis censé avoir du temps de jeu. Je ne vais donc pas me plaindre. Je suis un 2-3, capable de shooter et de prendre des rebonds. Il va falloir que je fasse un peu plus de musculation pour tirer mon épingle de jeu…
Vous avez connu votre première expérience à ce poste mardi dernier face à Seattle. Avec 6 fautes en 11 minutes, l’expérience a tourné cour…
Il y a une explication à cela. J’étais à Vancouver avant la rencontre. Je suis arrivé à onze minutes du début du match. Don Nelson a compris mon manque de concentration. En plus, je n’avais pas de jambes.
Que faisiez-vous à Vancouver avant un match à Seattle ?
Je faisais mon visa. Une autre question ?
Golden State avait créé une énorme surprise l’an passé en battant Dallas au 1er tour des play-offs. Que pouvez-vous espérer cette année ?
Pour le moment, la saison s’annonce bien. On ne doit pas faire comme l’année dernière où l’on s’était mis en danger à cause d’un mauvais début de saison. Nous avions attendu le dernier match de l’année pour gagner notre place en play-offs… Notre objectif est de reproduire le même basket que face à Dallas. Mais maintenant, il faut pouvoir le faire sur toute une année. Le groupe a très peu changé. Quatre nouveaux joueurs sont arrivés. A cela, il faut ajouter le départ de Jason Richardson. Il était notre leader offensif mais je peux vous assurer qu’on sera plus fort sans lui.
La devise de Golen State cette année, c’est tout pour l’attaque ?
Le style de jeu de Don Nelson est tourné vers l’attaque. Le but est de marquer plus de points que l’adversaire. Mais je peux vous dire qu’il est très exigeant en défense. Si vous faites des erreurs défensives, vous pouvez très vite vous retrouver sur le banc. De toute façon, il faudra mixer entre la défense et l’attaque. Les soirs où la réussite en attaque nous fuit, on n’aura pas d’autre solution que de s’appuyer sur la défense. Et puis tout le monde le sait. Pendant les play-offs, il faut une grosse base défensive. A mon avis, Golden State peut poser des problèmes à beaucoup d’équipes.
Parmi les nouveaux joueurs, il y a l’Italien Marco Belinelli, ancienne star du Fortitudo Bologne. Que pensez-vous de ce joueur ?
Il est cool ! C’est un bon joueur, un bon shooteur. On s’entend bien à l’entraînement. Avec son style de jeu, il peut devenir une star dans la Ligue. En évoluant à Golden State, il est dans le meilleur système possible pour s’exprimer. Maintenant, il a beaucoup à apprendre du jeu NBA. Il va devoir travailler sa défense.
Personnellement, qu’espèrez-vous cette année ?
C’est très simple. Si ça ne se passe pas très bien pour moi en début de saison, je demande à être transféré. Je ne peux pas être plus clair.
Pour la première fois depuis très longtemps, vous n’étiez pas en équipe de France cet été. Comment avez-vous vécu votre non-sélection à l’Euro ?
Je suis très attaché à l’équipe de France. Mais vous savez, il y a des décisions qui ont été très prises, comme celle de ne pas me prendre. Il fallait réfléchir avant. Désormais, nous sommes obligés de passer par les qualifications de l’Euro 2009. On se retrouve à faire des choses qu’on n’avait pas vraiment l’habitude de vivre. Maintenant, comme je n’étais pas à l’Euro en Espagne, je n’ai pas envie de parler de l’équipe de France. C’est simplement dommage qu’on ne puisse pas à aller aux JO. Quand on voit les joueurs qu’on a…
Non, mon souhait était de jouer dans une équipe comme San Antonio ou Miami. Finalement, je me retrouve à jouer à Golden State. Nous étions l’an passé en play-offs (Golden State s’est incliné en demi-finale de la conférence Ouest face à Utah). Notre challenge est donc d’y retourner afin d’aller le plus loin possible. A mon avis, c’est Don Nelson (l’entraîneur de Golden State) qui n’a pas voulu me laisser partir. Il connaît ma valeur dans l’équipe. Il m’a bien précisé que j’avais réalisé une grosse saison l’an passé. Il pense que je peux aider l’équipe à aller en finale cette année.
Quelle est la durée de votre contrat ?
J’ai signé pour un an. J’ai donc le choix l’année prochaine d’aller où je veux. Les équipes qui se sont intéressées à moi cet été seront mes premières options.
Cette attente n’a-t-elle pas été trop dure à vivre ?
C’est vrai qu’il y avait beaucoup de pression. Pour me changer les idées, je suis allé m’entraîner avec les espoirs de Pau-Orthez. Ca m’a rappelé mes débuts dans ce club. Mais toute cette attente était assez difficile à vivre. Il a fallu que je me montre patient. Aujourd’hui, tout est oublié. J’ai hâte de reprendre la saison (premier match mardi contre Utah).
Malgré la présence de nombreux joueurs à ton poste, il semblerait que Don Nelson ait décidé de titularisé au poste 4 à la place d’Al Harrington. Info ou intox ?
(Rires) Info ! Don Nelson m’a bien dit que j’allais être son 4 majeur. C’est un sacré challenge puisque je n’ai jamais joué à ce poste durant ma carrière. Je vais être dans le cinq majeu, je suis censé avoir du temps de jeu. Je ne vais donc pas me plaindre. Je suis un 2-3, capable de shooter et de prendre des rebonds. Il va falloir que je fasse un peu plus de musculation pour tirer mon épingle de jeu…
Vous avez connu votre première expérience à ce poste mardi dernier face à Seattle. Avec 6 fautes en 11 minutes, l’expérience a tourné cour…
Il y a une explication à cela. J’étais à Vancouver avant la rencontre. Je suis arrivé à onze minutes du début du match. Don Nelson a compris mon manque de concentration. En plus, je n’avais pas de jambes.
Que faisiez-vous à Vancouver avant un match à Seattle ?
Je faisais mon visa. Une autre question ?
Golden State avait créé une énorme surprise l’an passé en battant Dallas au 1er tour des play-offs. Que pouvez-vous espérer cette année ?
Pour le moment, la saison s’annonce bien. On ne doit pas faire comme l’année dernière où l’on s’était mis en danger à cause d’un mauvais début de saison. Nous avions attendu le dernier match de l’année pour gagner notre place en play-offs… Notre objectif est de reproduire le même basket que face à Dallas. Mais maintenant, il faut pouvoir le faire sur toute une année. Le groupe a très peu changé. Quatre nouveaux joueurs sont arrivés. A cela, il faut ajouter le départ de Jason Richardson. Il était notre leader offensif mais je peux vous assurer qu’on sera plus fort sans lui.
La devise de Golen State cette année, c’est tout pour l’attaque ?
Le style de jeu de Don Nelson est tourné vers l’attaque. Le but est de marquer plus de points que l’adversaire. Mais je peux vous dire qu’il est très exigeant en défense. Si vous faites des erreurs défensives, vous pouvez très vite vous retrouver sur le banc. De toute façon, il faudra mixer entre la défense et l’attaque. Les soirs où la réussite en attaque nous fuit, on n’aura pas d’autre solution que de s’appuyer sur la défense. Et puis tout le monde le sait. Pendant les play-offs, il faut une grosse base défensive. A mon avis, Golden State peut poser des problèmes à beaucoup d’équipes.
Parmi les nouveaux joueurs, il y a l’Italien Marco Belinelli, ancienne star du Fortitudo Bologne. Que pensez-vous de ce joueur ?
Il est cool ! C’est un bon joueur, un bon shooteur. On s’entend bien à l’entraînement. Avec son style de jeu, il peut devenir une star dans la Ligue. En évoluant à Golden State, il est dans le meilleur système possible pour s’exprimer. Maintenant, il a beaucoup à apprendre du jeu NBA. Il va devoir travailler sa défense.
Personnellement, qu’espèrez-vous cette année ?
C’est très simple. Si ça ne se passe pas très bien pour moi en début de saison, je demande à être transféré. Je ne peux pas être plus clair.
Pour la première fois depuis très longtemps, vous n’étiez pas en équipe de France cet été. Comment avez-vous vécu votre non-sélection à l’Euro ?
Je suis très attaché à l’équipe de France. Mais vous savez, il y a des décisions qui ont été très prises, comme celle de ne pas me prendre. Il fallait réfléchir avant. Désormais, nous sommes obligés de passer par les qualifications de l’Euro 2009. On se retrouve à faire des choses qu’on n’avait pas vraiment l’habitude de vivre. Maintenant, comme je n’étais pas à l’Euro en Espagne, je n’ai pas envie de parler de l’équipe de France. C’est simplement dommage qu’on ne puisse pas à aller aux JO. Quand on voit les joueurs qu’on a…
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