JO 2018: Flessel évoque un possible forfait de l'équipe de France lié à la Corée du Nord

Dans une interview accordée à RTL, Laura Flessel a évoqué ce jeudi les risques sécuritaires qui pèsent sur les JO d'hiver 2018, prévus en février en Corée du Sud, près de la frontière avec la Corée du Nord. La ministre des Sports n'exclut pas un forfait des Bleus si la situation s'aggrave dans les prochains mois.
Laura Flessel a profité de son passage sur RTL pour évoquer ce jeudi la situation tendue en Corée du Nord. Et la menace qu'elle fait planer sur sa voisine, la Corée du Sud, qui doit accueillir les prochains Jeux olympiques d'hiver en février. "On ne mettra jamais dans l'insécurité notre équipe de France", a assuré la ministre des Sports.
"Si ça s'envenime et qu'on n'arrive pas à avoir une sécurité affirmée, notre équipe de France resterait ici", a même promis l'ancienne escrimeuse. Les JO d'hiver 2018 sont programmés du 9 au 25 février à Pyeongchang, une ville située à 80 km de la frontière avec la Corée du Nord.
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Après ces déclarations, l'entourage de Flessel a confié à RMC Sport que sa sortie n'était pas préparée. Pour la ministre des Sports, il n'y a aucune affaire. Son message est simple: "On veille à la sécurité de tous les Français et donc des sportifs français. On les laisse se concentrer sur le sportif et pas sur les enjeux politiques".
De toute façon, en cas d'aggravation en Corée du Nord, le fait de déclarer forfait coule de source pour Sébastien Amiez: "Je crois que c’est logique. Ça reste du sport, même si c’est un grand événement médiatique dans le monde. Il ne faut pas prendre de risques avec les athlètes. L’aspect sécuritaire n’est pas à prendre à la légère. Mais c’est quand même l’extrême de penser ça cinq mois avant. Pour l’instant, ce sont des points d’interrogation et j’espère qu’on n’en arrivera pas à une telle décision."
Kevin Rolland: "C'est vraiment tôt pour évaluer le danger"
Pour Kevin Rolland, l'heure n'est pas encore à ce débat. A cinq mois des Jeux. "C’est vraiment tôt pour évaluer le niveau de danger, a confié à RMC Sport le médaillé de bronze en ski acrobatique aux JO 2014. De là à ce qu’on soit vraiment en danger, je pense qu’on a de la marge donc je pense qu’il est trop tôt pour s’inquiéter. Ça ne me fait pas peur. J’ai déjà été sur le site olympique l’hiver dernier et je ne m’y suis pas du tout senti en insécurité. Au contraire, j’ai été très bien accueilli donc je suis confiant, même si tout peut changer en quelques jours."
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