L’étape pour Evans, Vinokourov en rose

Au terme d’une septième étape dantesque, Cadel Evans s’est offert une victoire de prestige et Alexandre Vinokourov a repris le maillot rose.
L’étiquette de « Poulidor australien » colle de moins en moins à Cadel Evans. Depuis son titre de champion du monde décroché en septembre dernier à Mendrisio, l’Australien de 33 ans est un autre coureur. En vue lors des classiques de printemps, s’adjugeant la Flèche Wallonne le mois dernier, le leader de BMC a signé samedi sa deuxième victoire en arc-en-ciel.
Sous une pluie constante, l’ancien VTTiste s’est montré le plus à l’aise dans les chemins de terre qui concluaient cette septième étape du Giro. Il a ensuite dominé l’emballage final pour s’imposer nettement devant l’Italien Damiano Cunego (Lampre).
Troisième, le Kazakh Alexandre Vinokourov (Astana) récupère lui le maillot rose, qu’il avait déjà endossé au soir de la troisième étape. Leader au départ de Carrare, l’Italien Vincenzo Nibali (Liquigas) a en effet été victime de ces difficiles conditions d’adhérence et de visibilité en chutant à 35 kilomètres de l’arrivée. Il a ensuite jeté toutes ses forces pour réduire l’écart avec la tête de course mais ses deux minutes perdues le relèguent derrière Vinokourov et Evans au général. L’autre grand battu du jour se nomme Carlos Sastre (Cervélo). Avec plus de cinq minutes abandonnées ce samedi, le vainqueur du Tour de France 2008 peut déjà tirer un trait sur ses espoirs de victoire finale.
A peine digéré ce Paris-Roubaix à la sauce toscane, les coureurs auront droit ce dimanche à une première arrivée en altitude, au Terminillo, à l’issue de 16 kilomètres d’ascension. De quoi dessiner un peu plus les contours du futur vainqueur.
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