La différence entre le Tour de France et les autres courses, selon Rossetto

Le Tour de France n'est pas une course cycliste comme les autres. Stéphane Rossetto, le coureur de Cofidis qui participe pour la première fois à l'épreuve à 32 ans, explique les différences avec le reste du calendrier.
Stéphane Rossetto participe à son premier Tour de France en 2019, à l'âge de 32 ans. "Tant qu’on ne fait pas le Tour de France, on n’est pas considéré comme un vrai coureur", a expliqué le coureur de Cofidis après la 16e étape ce mardi au micro de RMC.
"C’est vraiment plaisant, tous les jours il y a quelque chose. Cette année, ils ont remis des étapes longues, ça redonne du spectacle. Mais ils ont aussi rajouté 10.000 mètres de dénivelé", s'est enthousiasmé Stéphane Rossetto, qui est le coureur qui a passé le plus de kilomètres à l'avant sur cette édition.
"La vitesse est la plus grande différence"
Découvrir la plus grande course du monde à cet âge est une rareté. Du haut de son expérience, le Français peut juger les différences avec autres courses. "La plus grosse différence, c’est la vitesse. Il y a une dent de plus", explique Rossetto dans le jargon cycliste.
"C’est l’homogénéité aussi du peloton. Par exemple dimanche, pour prendre l’échappée, ça frottait comme sur un final de course, ça roulait à 60 km/h en boule. Sur le Tour d’Espagne, par exemple, ça ne se voit pas. Quand j’ai décidé de prendre l’échappée, sur la Vuelta, je me rate rarement. Là, c’est vraiment dur sur le Tour", détaille le combatif Rossetto. Il lui reste, comme à l'ensemble du peloton, cinq étapes pour rallier les Champs-Elysées ce dimanche.
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