Pinot: "Si j'ai la bonne jambe, je continuerai à prendre du temps"

Auteur d'un très grand coup ce dimanche lors de la 15e étape du Tour de France, au lendemain de sa victoire dans le Tourmalet, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) est revenu à moins de deux minutes du maillot jaune au classement général. Serein, le Français ne se projette pas trop. Mais confirme sa volonté de passer à l'offensive.
Enorme, stratosphérique, monumental. Les mots manquent pour décrire les dernières performances de Thibaut Pinot. Le leader de la Groupama-FDJ, vainqueur dans le Tourmalet samedi, a signé le gros coup du jour en prenant la deuxième place de la 15e étape du Tour de France, à Foix Prat d'Albis.
"C'est mon temps, c'est ma météo, c'était une belle étape comme j'aime, confirme le Vosgien. J'ai des bonnes sensations, il fallait que j'en profite. Je savais que la fin était un peu moins raide donc que si j'attaquais dans le raid, je ne prenais pas trop de risques à me mettre dans le rouge parce qu'après dans les roues, même si je me faisais contrer, il y avait quand même le moyen de suivre."
"On est parti pour remonter au classement général"
Sixième ce dimanche matin, Thibaut Pinot est désormais quatrième, à 1'50 du maillot jaune de Julian Alaphilippe, à 15 secondes seulement de Geraint Thomas. "Je n'ai eu aucun écart, je sais juste que j'ai repris du temps à tout le monde, c'est le principal. Combien? C'est très bien. Il faut continuer. De toute façon, on est parti pour remonter au classement général, ajoute le Français. Les étapes les plus dures arrivent, les Alpes. Si j'ai la bonne jambe, je continuerai à prendre du temps. Aujourd'hui, j'avais les bonnes jambes, il faut en profiter."
"C'était vraiment la tactique mise en place ce matin, poursuit Thibaut Pinot. Cela a marché nickel. J'avais David (Gaudu) avec moi, il a encore fait un gros boulot, j'ai récupéré Rudy (Molard), j'ai récupéré Seb (Reichenbach). On a vraiment montré qu'on était une équipe offensive et solide. Cela faisait un moment qu'on le disait. C'est très bien quand ça marche. Jusqu'où on va aller? Je ne sais pas, on verra." Dans les Alpes déjà, après la journée de repos. C'est un bon début.
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