Tour de France: "Alaphilippe est un prétendant à la victoire finale", Geraint Thomas met la pression

Repos à Albi ce mardi pour les coureurs du Tour de France 2019. L'occasion de se présenter face aux médias pour Geraint Thomas. Le leader de la formation Ineos a évoqué le cas Julian Alaphilippe.
Geraint Thomas, tenant du titre du Tour de France, est dans une excellente posture avant la haute montagne pour garder sa couronne. Deuxième du classement général à 1'12 du maillot jaune Julian Alaphilippe, le leader de la formation Ineos est surtout en théorie le premier des favoris au classement.
Mais le Gallois a été méfiant vis-à-vis du Français en conférence de presse ce mardi à Albi, pour cette première journée de repos. "On aurait aimé n'être qu'à quelques secondes d'Alaphilippe mais tout va bien. Nous avons repris du temps sur plein de concurrents lundi. Alaphilippe est un prétendant à la victoire finale mais avoir distancé nos concurrents est génial", a lancé Geraint Thomas.
"Nous surveillons Alaphilippe"
"Alaphilippe fait une très bonne saison. Il a vraiment progressé. Nous le surveillons car nous sommes proches de lui, la semaine à venir sera intéressante pour savoir où on en est", a indiqué Thomas. Si Alaphilippe ne semble pas croire à sa propre victoire finale, Ineos le prend en tout cas très au sérieux et ne lui laissera pas de marge supplémentaire.
En attendant grâce à un coup de bordure de son équipe, Thomas s'est replacé en deuxième position du classement et Bernal, son coéquipier, en troisième. Mais surtout, des prétendants comme Thibaut Pinot ou Jakob Fuglsang ont perdu 1'40" et peut-être leurs espoirs de victoire finale à Paris.
"Un bon début de Tour"
"Notre équipe est satisfaite de cette fin de semaine. C'est un bon début de Tour, place à la deuxième partie", s'est réjouit Geraint Thomas, leader de l'équipe une nouvelle fois, en l'absence du quadruple vainqueur de l'épreuve Chris Froome, écarté sur chute quelques semaines avant le Tour de France.
La route s'annonce annonce longue néanmoins pour Geraint Thomas et son équipe Ineos. Les Pyrénées et les Alpes attendent encore les coureurs pour un programme copieux. Si le coureur de 33 ans semble favori à sa propre succession, il devra faire face à la concurrence aussi bien en interne avec Bernal qu'avec le reste des prétendants.
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