Tour de France: Pinot met la pression sur Thomas et Bernal

Toujours quatrième du classement général du Tour de France après avoir passé sans encombre la descente de Gap ce mercredi, Thibaut Pinot se prépare à livrer bataille dans les Alpes. Mais si le coureur de la Groupama-FDJ s'attend à des attaques, il estime qu'elles doivent surtout être déclenchées par la concurrence.
Cette fois, l'heure du final tant attendu a sonné. Le Maillot Jaune Julian Alaphilippe, son compatriote Thibaut Pinot, le tenant du titre Geraint Thomas et son coéquipier Egan Bernal ou le trouble-fête Steven Kruijswijk abordent les Alpes pour livrer la dernière bataille avant les Champs-Elysées.
Actuellement quatrième du classement général à 1'50 de la place de leader, après une descente de Gap passée sans encombre, le coureur de la Groupama-FDJ sait que la 18e étape de ce jeudi entre Embrun et Valloire sera animée. Même si selon Thibaut Pinot, ce sera surtout aux Ineos Geraint Thomas (deuxième à 1'35) et Egan Bernal (cinquième à 2'02) de lancer les hostilités.
"C'est plus à eux d'attaquer"
"Ça dépendra. Demain (jeudi), c'est une grosse et longue étape, c'est sûr qu'elle va faire très mal à la fin. Oui il y aura de la bataille, c'est clair, on ne va pas attendre Val-Thorens (samedi), résume le Français. Si les mecs ont les jambes, tout le monde va passer à l'attaque demain. Mais je pense que pour l'instant, c'est plus à eux d'attaquer. Ils sont deux quand même, ce sont peut-être les mieux placés pour l'instant. Ils doivent encore prendre du temps à Alaphilippe."
Une façon de mettre la pression sur Ineos, avant les trois étapes alpestres. Du côté de Marc Madiot, on entretient le flou. "C’est la course qui va décider comment cela se passe, estime le manager Groupama-FDJ. Si Alaphilippe est bien, on ne le dépotera pas en claquant des doigts. Il faut laisser la course se mettre en place, se dérouler et on verra nos sensations et comment se situe la concurrence éventuellement." Place au grand spectacle.
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