Guillemot : « Je suis rassuré »
Marc Guillemot, venu prêter main-forte à Yann Eliès suite à l’accident de ce dernier, nous raconte sa relation à distance avec le skipper (Generali). Dans l’incapacité de monter à bord, sa présence et sa conversation sont d’un grand soutien à Eliès.
« L’aide psychologique est énorme. Je me dis que si la tête va mieux, ça veut dire que l’ensemble va mieux. Si j’ai pu lui apporter un petit quelque chose, cela me satisfait grandement. Je pense que c’est important pour lui de savoir que je suis à proximité. Yann est comme moi. On est des Bretons, des têtus… avant de lâcher, il faut vraiment que ça aille très loin. Je le sens beaucoup plus rassuré et le fait qu’il soit rassuré me soulage énormément. »
La situation par laquelle passe Yann Eliès, Marc Guillemot l’a connu autrefois. Gravement blessé en mer en 1985 après le chavirage de son catamaran, ce dernier s’en sort avec le bassin écrasé et les deux jambes brisées, tandis qu’un de ses coéquipiers décède. Du coup, il a su trouver les mots pour communiquer et comprendre ce que pouvait ressentir Eliès.
« Quand je suis arrivé hier matin, je l’ai appelé en VHS… Il était désabusé, désespéré, il souffrait beaucoup. Je lui ai posé des questions toutes simples pour savoir comment était sa situation. J’avais vécu ce genre de situation il y a quelques années. J’ai pu lui poser les questions que j’avais ressenties à l’époque, pour savoir comment il se sentait au niveau du dos, du bassin, de son installation. La conversation est restée simple. Le bonhomme était fatigué, il faisait froid donc il ne s’agissait pas de faire de longs discours. »
La situation par laquelle passe Yann Eliès, Marc Guillemot l’a connu autrefois. Gravement blessé en mer en 1985 après le chavirage de son catamaran, ce dernier s’en sort avec le bassin écrasé et les deux jambes brisées, tandis qu’un de ses coéquipiers décède. Du coup, il a su trouver les mots pour communiquer et comprendre ce que pouvait ressentir Eliès.
« Quand je suis arrivé hier matin, je l’ai appelé en VHS… Il était désabusé, désespéré, il souffrait beaucoup. Je lui ai posé des questions toutes simples pour savoir comment était sa situation. J’avais vécu ce genre de situation il y a quelques années. J’ai pu lui poser les questions que j’avais ressenties à l’époque, pour savoir comment il se sentait au niveau du dos, du bassin, de son installation. La conversation est restée simple. Le bonhomme était fatigué, il faisait froid donc il ne s’agissait pas de faire de longs discours. »
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