F1: privé de volant en 2021, Sergio Perez assure avoir "de bonnes options pour 2022"

Le Mexicain Sergio Pérez (Racing Point), vainqueur de son 1er Grand Prix de F1 à Bahreïn dimanche, se dit "déterminé à rester en F1", que ce soit en 2021 s'il parvient à décrocher un volant chez Red Bull ou en 2022.
Semaine très contrastée pour Sergio Pérez. Une semaine après avoir abandonné au 54eme tour du GP de Bahrein à la suite d’un problème moteur, le pilote mexicain a profité en partie de l’absence de Lewis Hamilton pour remporter dimanche le Grand Prix de Sakhir, le premier de sa carrière, à 30 ans, après 190 en F1.
"Pour être honnête, je suis un peu sous le choc, je ne trouve pas les mots, a-t-il commenté. En tant que pilote, on rêve de cet instant. J'ai travaillé toute ma vie pour vivre de tels moments. Et finalement y parvenir, c'est difficile à digérer. Il va falloir plusieurs jours. Mais c'est quelque chose d'incroyable, surtout après la déception du week-end dernier. Nous aurions dû être sur le podium, tout comme lors des quatre dernières courses. Mais nous n'avons pas renoncé, surtout après le premier tour. J'ai été durement percuté par l'arrière et je me suis dit que la course était finie, une nouvelle fois, mais nous avons réussi à revenir."
"Si j'arrête un an, ça ne sera pas un désastre"
Après ce premier triomphe, la question de son avenir se pose inévitablement. Privé d’un baquet dans son écurie qui deviendra Aston Martin F1 la saison prochaine avec Sebastian Vettel, l’incertitude plane quant à sa présence dans le paddock en 2021 : "J'ai toujours dit que si je devais prendre une année sabbatique, à ce point de ma carrière, il y avait le risque que je n'ai pas envie de revenir. Mais après aujourd'hui et les dernières courses, je suis déterminé à rester, l'an prochain ou l'année d'après. J'ai de bonnes options pour 2022. Bien sûr, le mieux serait de continuer l'an prochain mais si j'arrête un an, ça ne sera pas un désastre. Je peux revenir en 2022 et les F1 vont tellement changer que je ne pense pas que m'arrêter un an affecte trop mon pilotage."
Et Perez de poursuivre, serein : "Je suis en paix avec moi-même. On a vu des pilotes comme Esteban (Ocon, 2e dimanche, ndlr) être privés de baquets. C'est la F1, ça peut être rude, les meilleurs pilotes n'y sont pas forcément, malheureusement. On va continuer à attaquer, à avoir des résultats, c'est la meilleure manière de faire."
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