GP du Brésil : il faudra un miracle pour Alonso

Fernando Alonso (Ferrari) ne s’élancera que de la 7e place ce dimanche lors du Grand Prix du Brésil. Sebastian Vettel (Red Bull), qui partira de la quatrième position, semble proche d’un troisième sacre. A moins que…
Ce dimanche 25 novembre devait être le théâtre d’un ultime duel au Brésil entre Sebastian Vettel (Red Bull), leader du championnat du monde des pilotes avec 273 points, et son dauphin Fernando Alonso (Ferrari), à 13 unités. Le scénario d’un sacre au 71e tour du 20e et dernier Grand Prix de la saison - pour la 27e fois en 63 saisons - à l’issue d’une bataille féroce entre les pilotes Red Bull et Ferrari, faisait saliver les passionnés de Formule 1. Mais la grande explication entre les deux doubles champions du monde a pris du plomb dans l’aile ce samedi après les essais qualificatifs.
Peu à l’aise sur la piste trempée d’Interlagos, les deux hommes ont été dominés par les McLaren d’Hamilton (1er) et Button (2e). A quelques instants de la fin de la Q3, Vettel n’avait même que le 10e chrono. Mais l’Allemand a le sang-froid et s’est transcendé dans les ultimes secondes pour accrocher le 4e temps, derrière Mark Webber. « Je crois que nous pouvons être content de ce que nous avons fait, estime l’Allemand. C’était très serré, j’ai fait une erreur à la première séance, la seconde était meilleure… Tout n’a pas été formidable mais demain (dimanche), ce sera une longue course. »
L’Espagnol, lui, n’a pas eu ce sursaut, ne réalisant que le 8e chrono. La pénalité de Pastor Maldonado (Williams), rétrogradé de 10 places (de la 6e à la 16e), lui permettra de partir 7e ce dimanche. Au départ de la course, les données seront simples. Pour conserver une chance d’être champion du monde, Fernando Alonso doit terminer au minimum sur le podium en espérant que Sébastien Vettel ne finisse pas dans les quatre premiers. Il faudrait donc un véritable exploit de l’Espagnol, cumulé à une défaillance du pilote Red Bull.
Alonso « victime » d’un miracle en 2010
La fin de saison explosive de Lewis Hamilton, vainqueur du dernier Grand Prix aux États-Unis et détenteur de la pole position au Brésil, laisse également augurer d’un numéro en solitaire de l’Anglais en tête de la course. Pas de quoi faire perdre confiance à l’actuel deuxième du classement des pilotes. « J’ai terminé sur le podium lors du dernier Grand Prix en démarrant à la même position donc je peux rééditer cette performance, est persuadé Fernando Alonso. Je serai sur le podium ce dimanche ! »
Les faits plaident a priori pour un troisième titre de champion du monde consécutif de Sebastian Vettel. Malgré le temps annoncé menaçant au-dessus de Sao Paulo ce dimanche, ce qui peut pimenter la course, un sacre de Fernando Alonso en terres cariocas relèverait du miracle. Mais l’Espagnol est bien placé pour savoir que les coups de théâtre sont toujours possibles. En 2010, il comptait 15 points d’avance sur… Vettel, avant la dernière course de la saison à Abu Dhabi. Un retard considérable qui n’avait pas empêché l’Allemand de le coiffer au poteau.
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