Abriel : « On n’est pas bien parti »

Agacé, le milieu de terrain marseillais est revenu sur la médiocre prestation de son équipe face à Montpellier (défaite 2-0), samedi dernier. Son constat est cruel.
Fabrice Abriel, avez-vous hypothéqué votre dernière chance d’être champion en perdant à Montpellier (2-0) ?
Il y a des journées comme ça ! Ça nous a vraiment été défavorable au niveau comptable (ndrl: l’OM est passé de la 4e à la 7e place après ce revers). Peut être que dimanche prochain on va gagner et nos adversaires vont tous perdre. On ne va pas tout remettre en question après cette défaite non plus, mais ça fait réfléchir. C’est un mauvais résultat. D’ailleurs, on ne peut pas envisager, aujourd’hui, d’être champion de France. Aujourd’hui, personne ne le peut, hormis Bordeaux. On n’est pas bien parti, ça c’est sûr.
Vous avez semblé être incapable de produire du jeu face à Montpellier…
Vous a-t-on dit qu’on allait faire du jeu, du spectacle et qu’on allait bien jouer au ballon ? A un moment donné, les résultats donnent une plus value à des joueurs, notamment au niveau de la confiance… On ne produit pas le meilleur jeu. C’est pour ça que l’on s’est présenté face à Bordeaux, en défendant en première mi-temps, et en essayant de donner des coups de boutoir en seconde période. Notre saison est un peu à cette image, on essaye d’abord d’être solide, ensuite, on tente de faire la différence. Ça demande beaucoup d’énergie. Et c’est évident que ça ne sera pas toujours le même scénario.
« Champion ? On ne peut pas l’envisager »
Avez-vous fait une autocritique collective de votre prestation décevante de samedi ?
Ces mises au point sont nécessaires. Il y a des choses qui ne sont pas dites lorsque l’on gagne. Quand on perd il y a tout qui ressort. A Montpellier, on n’a pas joué collectivement. On a eu des comportements individualistes. On n’a pas su répondre face au bloc montpelliérain, alors que l’on avait su le faire face au LOSC. On a peut-être eu davantage peur de Lille que de Montpellier. Samedi soir, chacun peut être critiqué à cause de son individualisme.
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