Affaire de la sextape: Bachelot sceptique sur la cohabitation Benzema-Valbuena

Invitée de Bourdin Direct ce mardi sur RMC et BFM TV, Roselyne Bachelot a évoqué l’affaire de chantage à la sextape. Selon l’ancienne ministre des Sports, il sera très difficile que Mathieu Valbuena et Karim Benzema rejouent ensemble en équipe de France, malgré la levée partielle du contrôle judiciaire de l’attaquant du Real Madrid.
Ministre des Sports entre mai 2007 et novembre 2010, donc pendant l'affaire Knysna, Roselyne Bachelot jette encore un regard très attentif sur le football. Et plus particulièrement sur l’équipe de France, secouée depuis plusieurs mois par l’affaire de chantage à la sextape contre Mathieu Valbuena, dans laquelle Karim Benzema est toujours mis en examen. Pour l’ancienne ministre, malgré la levée partielle du contrôle judiciaire de l’attaquant du Real Madrid, la cohabitation entre les deux joueurs risque de poser des problèmes à l’équipe de France.
« Sur le plan judiciaire, nous verrons bien ce que ça devient. Sur le plan de la constitution d’une équipe, quand il y a un différend si lourd entre deux joueurs... Evidemment le coach de l’équipe de France (Didier Deschamps, ndlr) décidera, il verra s’il peut le surmonter, explique Roselyne Bachelot. Je sais bien qu’il a y autant de sélectionneurs que de Français, je ne vais pas me rajouter à ceux-là. Mais ça me paraît difficile sur le plan de la gestion d’une équipe. J’ai eu à gérer des équipes, quand deux personnes ne peuvent pas s’entendre, c’est quand même difficile. »
« Aurier, je voudrais que sa réflexion monte un peu jusqu’à ses neurones »
Roselyne Bachelot s’est ensuite exprimée sur le « Aurier Gate » et plus largement sur l’attitude de certains footballeurs en dehors du terrain. « Il y a une chose extraordinaire dans l’affaire Aurier, c’est que le respect de l’éthique et du fair-play est à la carte, regrette-t-elle. On apprend avec stupéfaction qu’il y a une prime d’éthique au PSG et dans d’autres équipes. Thiago Silva touche 41 000 euros par mois, 40 SMIC, pour respecter le fair-play ! Le football marche sur la tête, même s’il se joue avec les pieds. Aurier, je voudrais que sa réflexion monte un peu jusqu’à ses neurones. »
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