Bastia-PSG : les notes

Rapidement réduit à dix, Bastia n’a pas réussi à inquiéter un PSG couronné pour la seconde fois d’affilée en Coupe de la Ligue. Un nouveau titre marqué de l’empreinte de Zlatan Ibrahimovic, au cours d’une soirée tranquille pour le club de la capitale, qui a notamment permis à Verratti et Aurier de se mettre en évidence.
Bastia
Areola 5
Cioni 3
Squillaci (non noté)
Modesto 4
Marange 5
Cahuzac 4
Gillet 4
Danic (non noté, remplacé par Peybernes à la 20e : 4)
Boudebouz 5
Palmieri 4 (remplacé par Ayité à la 67e)
Sio 4 (remplacé par Brandao à la 80e)
Bien en place jusqu’à l’expulsion de son patron, Sébastien Squillaci, la défense bastiaise a souffert ce samedi soir. Cioni, côté droit, a passé une soirée cauchemardesque en étant souvent pris dans son dos sans jamais pouvoir venir prêter main forte aux siens sur le plan offensif. Dans l’axe, Modesto et Peybernes ont été mis en difficulté, tandis que Marange a donné davantage de garanties et s’est même créé la seule occasion nette côté corse, voyant sa tête filer juste à côté du but de Douchez. Derrière eux, Areola est impuissant sur les quatre buts mais a empêché le PSG de corser l’addition. Contraints de courir après le ballon toute la partie, Cahuzac et Gillet n’ont jamais pu relancer proprement. Le capitaine bastiais s’est davantage mis en évidence pour ses prises de bec avec certains joueurs parisiens. Devant eux, Danic n’a eu droit qu’à 20 minutes de jeu et Palmieri a été très discret. Seul Boudebouz a tenté, par intermittence, de mettre la défense parisienne en danger. Bien esseulé en pointe et sevré de ballons, Sio a vécu une soirée assez pénible.
Paris-SG
Douchez 5
Aurier 7
Marquinhos 6
T.Silva 6
Maxwell 5
Rabiot 6 (remplacé par Cabaye à la 77e)
Verratti 7
Matuidi 5
Pastore 5 (remplacé par Lucas à la 71e)
Ibrahimovic 7
Lavezzi 6 (remplacé par Cavani à la 63e)
Avant de laisser ses partenaires pour plusieurs semaines, Ibrahimovic a donc mis le PSG sur orbite en Coupe de France et lui a offert un titre en Coupe de la Ligue. Auteur d’un doublé et d’une passe décisive, l’attaquant suédois a encore montré qu’il revenait à son meilleur niveau. A ses côtés, Pastore n’a pas profité de la supériorité numérique pour se mettre en évidence au contraire de Lavezzi. Comme souvent, l’Argentin a pêché dans le dernier geste mais a plusieurs fois mis le feu à la défense corse. Au milieu, Verratti a été encore impressionnant dans sa capacité à conserver le ballon et à accélérer le jeu. Sur l’action qui amène le second but du PSG, l’Italien est en danger devant sa surface et parvient à ressortir le ballon avec une propreté déconcertante. Matuidi, plus discret, a fait le boulot, tout comme Rabiot, convaincant dans un poste de sentinelle bien que rarement inquiété. Défensivement, le PSG a vécu une finale tranquille. Thiago Silva et Marquinhos ont été très peu sollicités, mais Maxwell, et surtout Aurier, ont fourni un gros travail dans leurs couloirs. L’Ivoirien, pour son retour, a été très intéressant et délivre notamment une merveille de centre à destination de Cavani, sur le troisième but parisien. Douchez, enfin, n’a eu aucun arrêt à effectuer.
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