Bordeaux: "King Street saura honorer ses engagements", assure Longuépée

Ferme sur son propre maintien à la tête du club, le président des Girondins de Bordeaux Frédéric Longuépée s’est voulu rassurant sur l’engagement du propriétaire du club, King Street, dans un entretien accordé à France Bleu Gironde ce vendredi.
Frédéric Longuépée a fait le point sur les dossiers chauds qui vont animer un été brûlant à Bordeaux. Même si les pertes seront conséquentes à cause de la pandémie, le président des Girondins tient à rassurer sur l’état de santé du club dans un entretien accordé à France Bleu Gironde. "Nous devons envoyer nos éléments budgétaires début juin à la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion, NDLR) pour une audition sans doute début juillet, a-t-il dit. Je ne suis pas inquiet. Nous allons faire preuve de la plus grande transparence. King Street saura honorer ses engagements comme depuis le début."
Longuépée: "Ce n'est pas vraiment constructif"
Malmenés par les Ultramarines (principal groupe de supporters), qui l’accusent de piétiner l’histoire du club et réclament sa démission, Frédéric Longuépée assure qu’il ne leur fera pas ce plaisir. Le président restera aux commandes du club la saison prochaine: "Une fois qu'on aura demandé ma démission et que j'aurai expliqué, répété que je ne démissionnerai pas, je pense que si on veut avancer, il faut pouvoir dialoguer. Et qu’on ne peut construire durablement que dans le dialogue et le respect des personnes. Dénigrer constamment quelles que soient les initiatives que nous prenons, ce n'est pas vraiment constructif.”
Engagé dans un bras de fer avec les supporters, Longuépée a aussi essuyé des accusations très lourdes concernant les pratiques du club en matière de transferts. Toute cette agitation avait poussé le maire de Bordeaux, Nicolas Florian, à réclamer un entretien avec King Street, le principal actionnaire, pour lui "demander des comptes". A ce sujet, Frédéric Longuépée rappelle qu’il s’est déjà entretenu avec Nicolas Florian pendant plus d’une heure en compagnie d’un membre de King Street, il y a quelques mois, et qu'une lettre d'explication de six pages lui avait été envoyée dans la foulée. Un second rendez-vous n'est visiblement pas à l'ordre du jour.
Votre opinion