Brescia: Cellino aurait claqué la porte au nez de Balotelli

La presse italienne rapporte que le président de Brescia Massimo Cellino, alors que rendez-vous était pris avec Mario Balotelli vendredi, aurait laissé l’attaquant attendre devant la porte de son bureau sans jamais lui ouvrir. La tension entre les deux hommes est à son comble.

Un nouveau stade a semble-t-il été franchi dans le gel des relations entre un joueur, Mario Balotelli, et son président, Massimo Cellino. Un échange devait avoir lieu vendredi pour apaiser les tensions entre les deux hommes après que le président de Brescia, poussé à bout par son joueur, avait qualifié son transfert d'"erreur". "Je pensais que l’emmener à Brescia, sa ville natale, le pousserait à fournir beaucoup d’efforts", avait regretté Cellino à la BBC, ajoutant que Balotelli ne serait pas retenu en cas de descente du club.

Un message sur Instagram 

Pas de quoi troubler la quiétude d’un joueur qui est apparu très serein à son rendez-vous, vêtu d’une tenue de la sélection italienne. Une demi-heure après son arrivée, Mario Balotelli est reparti. Les journaux italiens étaient alors persuadés que la clarification avait bien eu lieu. Ce n’est plus le cas. Selon des rumeurs relayées par la Gazzetta dello Sport et Il Giornale di Brescia, Mario Balotelli aurait finalement attendu trente minutes devant la porte du bureau de son président, ce dernier ne daignant pas la lui ouvrir.

Cette réunion entre les deux hommes avait pour objet l’avenir de l’attaquant italien. Or, aucune information, en dehors de cette rumeur qui prend de l'ampleur, n’a filtré à ce sujet. L’attaquant italien est parti s’entraîner après cet épisode. Dans la soirée, il a ensuite publié un message énigmatique sur Instagram: "J’ai appris le silence de ceux qui parlent trop, la tolérance des intolérants, la gentillesse des méchants; aussi étrange que cela puisse paraître, je suis reconnaissant envers ces professeurs."