But ou pas but ? Trois pistes à l’étude

Joueurs et des dirigeants réclament unanimement la vidéo. Revue des pistes à l’étude pour un point spécifique : le franchissement de la ligne de but.
Voilà qui ravive donc le débat sur le vidéo arbitrage. Quels dispositifs pourraient être mis en place pour s’assurer qu’un but a été marqué, ou non ? Comment aider l’arbitre à savoir si un ballon a franchi entièrement la ligne de but ? RMC.fr fait le point sur les pistes à l’étude.
Le But Finish, réservé aux abonnés
Le But Finish : ce dispositif, développé par Canal Plus avec une société spécialisée dans la vision numérique, n’est pour l’instant utilisé que lors des matchs du dimanche soir sur la chaîne cryptée. Mis en place depuis le début de la saison, il est « fiable à 100% », selon Jean-Pierre Gérault, le président du directoire de la société I2S, à l’origine du concept. Concrètement, deux caméras haute définition sont placées derrière les buts, en visée stéréoscopique, c’est-à-dire en relief. Un logiciel analyse les images et calcule la position 3D du ballon par rapport à une ligne de but virtuelle. En une minute, le verdict est rendu : si le ballon a franchi entièrement la ligne, un rideau virtuel symbolisant la ligne change de couleur.
Avantages : la rapidité de la réponse. Le dispositif est relativement facile à mettre en place dans les stades, et peu coûteux. Il apporte également un côté spectaculaire au téléspectateur.
Inconvénients : le système est fiable, « tant qu’il n’y a pas de joueurs agglutinés autour du ballon », explique Jean-Pierre Gérault. En cas d’embouteillage autour de ligne de but, les caméras peuvent être masquées et rendre toute décision impossible.
Probabilité : pour l’instant, seuls les abonnés de Canal peuvent bénéficier du But Finish. La société I2S confirme qu’elle est en contact avec
La puce électronique, pas assez fiable
La puce électronique placée dans le ballon : le « ballon intelligent » a été développé par Adidas, en collaboration avec la société Cairos Technologies. Une micropuce de
Avantages : le système est très rapide. En une seconde, le signal parvient à la montre portée par l’arbitre.
Inconvénients : le système n’est pas encore fiable. Testé pour la première fois en 2005, lors d’un tournoi international de -17 ans, et à nouveau lors du Mondial des clubs en décembre 2007, il comporte de nombreux bugs. Il peut notamment être perturbé par les conditions météorologiques, ou être victime d’interférences.
Probabilité : Un temps envisagé pour
Arbitre de surface, l’erreur reste humaine
L’arbitre de surface : l’idée est de placer un ou deux arbitres derrière les lignes de buts, chargés de surveiller tout ce qui se passe dans les surfaces de réparation. Sur les actions litigieuses, ils devraient être en mesure d’aider l’arbitre central.
Avantages : cette solution semble être la plus facile à mettre en œuvre, et la moins coûteuse. Un arbitre de surface permet également d’apporter sa contribution sur d’autres actions litigieuses que le franchissement de la ligne : mains dans la surface, ceinturages, éventuels penalties.
Inconvénients : l’erreur est humaine, et rien ne garantit que ce nouvel arbitre ne se trompera pas. Il peut également être masqué et ne pas pouvoir donner d’avis tranché.
Probabilité : Forte, et à court terme. Sepp Blatter a annoncé en marge du dernier Euro qu’un nouveau dispositif d'arbitrage à six, avec deux assistants dans les surfaces de réparation, sera expérimenté lors de
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