Cabella : "Le PSG ? Je n’ai peur de personne"

Absent depuis le début de l’année en raison d’une blessure aux adducteurs, Rémy Cabella pourrait effectuer son retour ce mardi lors du déplacement de Marseille à Montpellier (21h). De l’arrivée de Florian Thauvin au choc face au PSG dimanche, le milieu olympien balaie l’actualité de l’OM.

L’arrivée de Florian Thauvin

« Franchement je l’ai trouvé bien en jambes. Il a besoin de retrouver le sourire. Cela devait être un moment difficile de ne pas jouer. J’espère qu’ici il va s’épanouir. »

Leurs difficultés à Newcastle

« C’est un plus gros championnat, une nouvelle équipe, un nouveau coach. C’est difficile de s’adapter en un ou deux mois. D’autant qu’à Newcastle, ça ne va pas. Ils ne sont pas premiers au classement. Pour moi, il faut un an d’adaptation. On en parle un peu avec Florian. On a connu les mêmes choses. C’est une chance pour lui de venir ici, parce qu’il va avoir plus de temps de jeu. Il va pouvoir se remettre à son meilleur niveau. C’est bien pour lui et pour nous. »

Son retour à la Mosson

« Ça me tient très à cœur. Ça va me faire bizarre à l’échauffement. A moi de rester concentré sur mon objectif et de faire gagner l’équipe. Montpellier est une équipe qui joue au ballon. Je pense que ça va être un match intéressant. On ne doit pas se poser de question. On est là pour gagner. Il faut gagner pour monter au classement. On n’est pas loin. »

Le complexe du Vélodrome

« Il ne faut pas dire ça. C’est notre stade. Peut-être qu’inconsciemment on est plus libéré à l’extérieur. On en parle beaucoup entre nous. Les matches que l’on gagne sont ceux où l’on ne fait pas trop le jeu. On arrive bien à contrer. Le plus important c’est de gagner, ne pas chercher à comprendre. On essaie de trouver des solutions, on se demande pourquoi. A nous d’être libérés sur le terrain, ne pas se mettre la pression, de jouer au foot comme on sait le faire. On n’arrive pas sur le terrain en se disant qu’on a peur. »

Le match face au PSG dimanche

« Je n’ai peur de personne. Ça reste une grande équipe, ils jouent très bien, il n’y a rien à dire. J’ai confiance en mon équipe, j’ai confiance en tout le monde. Si on arrive à être déterminés, il y aura une grosse ambiance. Ce sera un gros match. On peut faire quelque chose. Ça va passer par une victoire demain (mardi) face à Montpellier. Si on gagne, on sera plus libéré. Paris fait son parcours, on fait le nôtre. On ne va pas regarder leur classement tous les jours. Ce n’est pas notre problème. Je ne me sens pas humilié par rapport à Paris. On n’a pas peur de prendre une correction. Le match n’est pas joué. On est là pour gagner. Pourquoi Paris serait imbattable ? Ils peuvent passer à travers. A nous de ne pas faire d’erreurs. »

Ses sensations

« En Angleterre, je n’ai pas joué à mon poste de toute l’année. Ici, le coach m’a d’abord mis sur un côté. Après il a senti que mon poste était dans l’axe. Je me sens de mieux en mieux. A moi de retrouver les stats que j’avais à Montpellier. Je suis presque à 100%. On n’a pas fait n’importe quoi avec le staff médical. Dans les jours à venir, je serai mieux. »

Antoine Rabillard

« S’il n’y a pas d’arrivée, Antoine sera là pour suppléer Michy. A nous aussi de le mettre dans les mettre dans les meilleures conditions. On va avoir besoin de lui. Je pense qu’il en est capable. A l’entrainement, il montre beaucoup de belles choses. Il est différent de Michy. A moi de m’adapter. Je sais comment il se déplace, comment il joue. Michy aime avoir le ballon dans les pieds. Antoine fait beaucoup d’appels en profondeur. »

Abou Diaby

« Je suis très heureux de le voir à l’entrainement. Depuis le début de saison, je le vois travailler tous les jours. Je lui ai dit : "Abou, tu es une machine." Il travaille dur pour revenir. Il a envie. De l’avoir vu faire tout l’entrainement avec nous, ça m’a rendu heureux. Quand il s’entraine, il y va à fond. »

Louis Nicollin

« Il dit ce qu’il pense. Il aime son club. Si ça ne va pas, il le dit. C’est bien d’avoir un président comme ça même si, parfois, il y a des phrases qui touchent. On le connait. Des fois, il dérape loin. »