Carton plein pour les clubs français

Les Stéphanois n’ont pas manqué leur retour en Coupe d’Europe, et ce aux dépens de l’Hapoël Tel-Aviv (2-1). Paris l’emporte à Kayserispor (2-1), Nancy domine Motherwell (1-0) et Rennes s’arrache devant Twente (2-1).
Contrairement à la 1ère journée de phase de poules de la Ligue des Champions, les clubs français engagés jeudi soir lors du 1er tour aller de la Coupe de l'UEFA n'ont pas déçu. Loin de là. Ils étaient quatre (Saint-Etienne, Nancy, Paris-SG et Rennes) et tous ont remporté leurs rencontres. Avec un scénario de match différent à chaque fois.
Saint-Etienne est toujours vert
Il y avait tout pourtant pour que la formation forézienne s’emmêle les pinceaux jeudi soir. Un retour en Coupe d’Europe, certes pas la plus grande des Coupes mais une coupe européenne quand même, un retour médiatisé, un retour attendu après vingt-six ans d’errance, d’aller-retour en Ligue 2, de problèmes sportifs et extra-sportifs. Bref, un match-piège en perspective, joué à l’extérieur de surcroît, contre un adversaire qui avait précipité le club de la capitale dans la crise il y a tout juste deux ans. Il y avait du danger du pour Saint-Etienne, formation ambitieuse sur le papier et en coulisses, du danger pour une équipe relégable pour le moment en Ligue 1 (quatre défaites en cinq journées), un danger écarté avec maestria par les partenaires de Pascal Feindouno.
Cette fois, les Verts ne se sont pas vus refuser deux buts pour des hors-jeu imaginaires. Non, l’ASSE a produit l’un de ses matches les plus aboutis de la saison, abouti car cohérent dans le jeu et plus constant que ses autres sorties ballon au pied cette saison. Certes, la réduction du score de Lala (89e) en fin de partie laisse un suspense manifeste en vue du match retour. Mais St-Etienne a mérité sa victoire et aurait même pu aggraver la note en première période (Feindouno, 20e, Payet, 29e, Dernis, 32e ou encore Landrin). Finalement, les Foréziens devront se contenter de deux buts signés Payet (7e), enfin étincelant sous le maillot vert cette saison et Feindouno (60e).
Paris ne lâche rien
Décidément, le PSG a bien changé. Autrefois, le club de la capitale aurait cédé à la panique, la grosse panique même, après avoir vu se volatiliser sur une simple action 87 minutes d’un combat plutôt bien mené. Très chiches sur le plan technique, les Turcs de Kayserispor ont en effet du laxisme défensif parisien pour recoller à la marque et réduire à néant les espoirs de victoire du Paris Saint-Germain dans cette rencontre. Du moins le croyait-on…
Sur un contre rondement mené et joué dans le dos de la défense locale, Luyindula, enfin titulaire cette saison sous le maillot francilien, a eu la lucidité pour inscrire le deuxième but de ses couleurs, un but mérité mais tardif, compte-tenu de la prestation des Rouge et Bleu sur le pré turc. En effet, si Kezman a vite ouvert le score d’un coup de poitrine victorieux (5e), les Parisiens n’ont pas su capitaliser et mettre à genoux un adversaire juste surprenant en fin de première période (arrêt de Landreau devant Kocin, 39e), plus entreprenants en seconde période (frappe de Topur stoppé par Landreau, 69e) mais sans jamais véritablement mettre le doute dans les esprits parisiens. Avec une troisième victoire consécutive toutes compétitions confondues cette saison, c’est avec un bon bol de confiance et d’envie que Paris ira jouter en terre forézienne dimanche prochain.
Nancy à l’arraché, Rennes version crescendo
L’ASNL avait faim de victoire et de certitudes. Voilà la formation nancéienne rassasiée. Les hommes de Pablo Correa n’ont pas pratiqué un football alléchant, loin de là mais ont au moins assuré l’essentiel : gagner. Les Lorrains ont su rapidement prendre les devants, Berenguer reprenant parfaitement d’une tête décroisée et lobée un centre de Calvé (42e). Souvent approximatifs et jamais gênés par des Ecossais clairement un ton en-dessous de leurs adversaires (Bracigliano n’a pas eu un arrêt à faire), les Nancéiens auraient même pu aggraver la note mais Dia perd son duel sur penalty face à Graeme Smith (73e). Service minimum donc pour les Lorrains qui vont devoir s’appliquer lors du match retour.
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