Comment Arsène Wenger a fait passer Arsenal des frites aux piqûres de vitamines

Ian Wright, deuxième meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal, raconte l'énorme impact qu'à eu Arsène Wenger à son arrivée à Londres.
Dialogue improbable et assez savoureux dans 'Match of the day', entre deux immenses stars de Premier League, Ian Wright, légende 'Arsenal, et Alan Shearer, qui a remporté le titre avec Blackburn avant de faire les beaux jours de Newcastle. Le sujet, l'arrivée d'Arsène Wenger et les nombreux changements qu'a amené l'ancien coach de Monaco, passé aussi par le Japon, dans un football anglais plus bière-frites-saucisses que viande blanche-légumes vapeur.
Ian Wright racontait notamment comment Arsène Wenger envoyait ses joueurs se retaper dans le sud de la France: "Il m'envoyait voir un gars, qui malheureusement est décédé (probablement Tiburce Darou), c'était comme aller voir Yoda. Il nous faisait travailler, il nous faisait à manger, on s'entraînait sur la plage et on dormait."
Wright: "Avant lui, on mangeait tout ce qu'on voulait"
Ian Wright a aussi expliqué les piqûres de vitamines introduites avec Wenger. De quoi faire sursauter Shearer qui propose alors que la cup 98, perdue par Newcastle face à Arsenal, soit rendue à son ancien club, mais Ian Wright a écarté toute accusation de dopage: "C'était des choses que tout le monde connaît maintenant, vitamine C, B-12, Omega-3. Mais à l'époque, il était tellement en avance. Avant lui, on mangeait tout ce qu'on voulait. On mangeait encore des tartes et des frites."
Un changement qui a eu du mal à passer au début chez les joueurs anglais, au contraire des étrangers. Ian Wright prend pour exemple des comprimés de vitamines: "Wenger a réuni tout le monde et nous a dit: 'vous ne vous sentez peut-être pas bien maintenant, mais plus nous avancerons, si vous faites ce ce qu'on vous dit de faire, et que vous prenez ce qu'on vous dit de prendre, on va être de plus en plus forts', et il avait raison", explique Ian Wright, qui raconte que les étrangers, notamment la colonie française (Petit, Vieira, Garde, Anelka...) n'ont pas sourciller, pendant que les Anglais se sont montrés réticents à prendre ces comprimés. "Ca a pris un peu de temps, mais on voyait bien avec toute la préparation qu'on étaient beaucoup plus forts." Avec les résultats qu'on connaît.
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