Coronavirus: "Plus le championnat approche, plus je fais attention", assure Lucas Deaux

Nîmes continue sa préparation avant le début du championnat le 23 août prochain avec la réception de Brest. Pour son quatrième match amical, les crocos reçoivent l’OM dimanche aux Costières. Un match à huis clos qui n’emballe pas du tout le milieu de terrain Lucas Deaux.
Nîmes n’a toujours pas gagné de match amical cette saison (défaite à Strasbourg, à Grenoble et nul contre Rodez). Mais l’expérimenté Lucas Deaux n’est pas du tout inquiet: "j’ai appris au fil des années à ne pas tirer trop d’enseignement des préparations. J'ai gagné six matches amicaux avec Guingamp et je suis descendu, alors les amicaux, je n’en tire plus aucun enseignement. Pour le moment tout le monde se porte bien, c'est déjà important. C'est mieux pour le coach d'avoir le luxe de faire des choix et non pas bricoler à cause de blessures pour le début du championnat."
Une préparation beaucoup plus sereine en tout cas que la saison dernière. Déjà trois recrues sont arrivées: Reynet, Merling et Cubas. Roux et Benrahou ont également signé. Et seul Bernardoni et Valls sont partis. Loin de la situation chaotique de la saison dernière. Nîmes avait vu partir 16 cadres à l’intersaison et avait mis beaucoup de temps à recruter. Une situation que Bernard Blaquart avait mis du temps à digérer. Blaquart d’ailleurs n’est plus là. C’est son adjoint Jérôme Arpinon qui a été promu numéro 1, une suite logique pour l’ancien guingampais: "Fondamentalement il n’a pas changé et pour le club c’était la meilleure option, il est issu de Nîmes, a joué ici. En terme de mentalité club c’est bien qu’il soit là car il véhicule les valeurs club."
Deaux: "Pas bandant le huis clos"
Nîmes qui va essayer de décrocher son premier succès de la préparation dimanche soir contre Marseille. Un match qui se disputera à huis clos. Une situation que regrette Lucas Deaux: "Je suis fan de basket, la NBA a repris et franchement c’est chiant à regarder. Moi, d’habitude je ne regarde pas les matches de foot alors sans spectateur encore moins. Ça va nous désavantager car on a besoin du public pour se sublimer un peu plus et instaurer un climat un peu difficile pour l’adversaire. Ça ne fait pas bander de joueur pour rien. Moi je joue pour les émotions, ça m’aide à me transcender… J’aimerais que les spectateurs reviennent le plus tôt possible mais ce n’est pas moi qui décide c’est la santé qui prime."
Et la santé, Lucas Deaux y fait très attention. Au-délà du Covid, il a déjà changé sa préparation pour essayer de moins être blessé que la saison dernière. Il s’est mis au Cross-fit pendant le confinement pour essayer de changer ses postures et se renforcer musculairement. Pour le moment il se sent bien sauf au moment du PCR: "Les tests c’est chiant. Un truc qui te rentre dans le nez tous les 2 jours. Après mettre les masques, se laver les mains dans les grandes surfaces ça rentre un peu dans les mœurs. Quand j’étais plus jeune je me foutais de la gueule des Japonais, je me disais que c’était complètement fou mais au final on fait la même chose et je trouve que c’est bien."
Et à quelques jours de la reprise, à la vue des cas qui se multiplient, Lucas Deaux est encore plus vigilant: "Plus le championnat approche plus je fais attention. Quand les amis ou la famille viennent à la maison, je leur demande s’ils ont fait le test, s’ils mettent le masque. Si ce n’est pas le cas je ne m’approche pas trop d’eux, je fais attention car le foot c’est mon métier et je ne veux pas pénaliser l’équipe." Et pour le moment, Nîmes est épargné dans sa préparation. Aucun cas n’a été recensé.
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