Olympiakos-Montpellier : drôle d’ambiance autour du match

Rues vides, journalistes locaux absents, moyens de transport à l’arrêt. C’est dans une Grèce au point mort et paralysée par une grève générale que se déroulera ce soir la rencontre de Ligue de champions entre le club du Pirée et le champion de France en titre.
La Grèce est en crise, ce n’est pas un scoop. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est la grève générale qui paralyse l’ensemble du pays depuis ce mardi matin. Et ce, jusqu’à demain soir avec son lot de manifestations… A Athènes, par exemple, où l’Olympiakos Le Pirée reçoit ce soir Montpellier pour le compte de la 4e journée de la Ligue des Champions, pas de métro, pas de bus, pas de tramway, pas de trolley, pas de taxi à l’horizon. Impossible de se déplacer donc dans la ville qui fonctionne au ralenti.
Idem pour les journalistes, eux aussi en grève et qui protestent contre la volonté du gouvernement de revoir leur couverture social. Du coup, aucun n’était présent pour couvrir le point presse de Montpellier et surtout de l’Olympiakos ! C’est donc le responsable média de l’UEFA qui a posé deux questions au coach et au défenseur français du club grec, François Modesto. Une scène surréaliste.
Rues vides, stade plein
Si les rues sont vides, le stade Georgios Karaïskakis, lui, sera bien plein. Malgré la crise et cette grève générale, ils seront en effet plus de 30 000 à encourager leur équipe.
Du côté de Montpellier, l’ambiance très particulière qui entoure cette rencontre ne semble avoir aucune prise sur les protégés de René Girard. Du moins, on essaye d’en faire abstraction comme en témoigne cette petite virée en bus, ce matin, en direction de l’Acropole. Une balade au cours de laquelle le technicien héraultais en a profité pour prendre la pose devant le monument antique. En revanche, le retour en France s’annonce d’ores et déjà (beaucoup) moins tranquille puisque la grève des aiguilleurs du ciel devrait bloquer demain mercredi les avions au sol…
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