Equipe de France: Lloris revient sur son "coup de chaud" en finale du Mondial

Auteur d'une boulette sans grande conséquence lors de France-Croatie (4-2), en finale de la Coupe du monde 2018, le portier des Bleus, Hugo Lloris, est revenu sur ce petit incident avec Grégoire Margotton.
Il avait fait jusque-là une compétition exceptionnelle, sauvant les Bleus à de multiples reprises. Mais le 15 juillet 2018, lors de la finale de la Coupe du monde entre la France et la Croatie (4-2), Hugo Lloris s'était rendu coupable d'une vraie boulette devant la planète entière sur le deuxième but croate. A la 69e, sur une passe en retrait anodine de Samuel Umtiti, le gardien tricolore avait voulu dribbler Mario Mandzukic après son contrôle. Sauf que l'attaquant adverse avait anticipé, et avait contré le crochet pour envoyer le ballon au fond des filets.
Deux ans après, Lloris est revenu sur cet incident sans conséquence dans le podcast de Grégoire Margotton, le commentateur des Bleus sur TF1.
"J’ai eu un coup de chaud à 4-2, après mon erreur"
— Téléfoot (@telefoot_TF1) June 25, 2020
Dans le nouvel épisode du podcast "Club Margotton", Hugo Lloris revient sur la finale du mondial 2018 face à la Croatie au micro de @gregmargotton
➡️ Le podcast en intégralité : https://t.co/Y6KKCsneRf pic.twitter.com/oloK2eWE03
"Un moment de déconcentration, une mauvaise prise de décision, et tout se retourne"
"A vrai dire, j’ai eu un petit coup de chaud avec mon erreur sur le but du 4-2, confesse le gardien. Sur le quatrième but (de la France), il y a eu un moment où… (Il réfléchit.) A 4-1, tu ne te dis pas 'ça y est', mais il y a tout de même un avantage considérable, le match tourne en ta faveur, tout est aligné quoi... Alors il y a un moment de déconcentration, une mauvaise prise de décision, et tout se retourne." Et c’est là qu’arrive la boulette. Heureusement vite digérée par Hugo Lloris.
"Avec l’expérience tu reviens très vite dans ton match, tu ne subis pas la fin de rencontre, assure-t-il. (...) Ça n'a pas gâché la fin de match pour moi, honnêtement ça reste anecdotique. D'ailleurs, une fois que le coup de sifflet final a retenti, je n’étais même plus capable de parler des actions de but, tellement j’étais dans un moment d’euphorie. C’est quelque chose de difficile à décrire en terme d’émotion."
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