Koscielny, qui ne reviendra pas chez les Bleus, n’a "rien ressenti de spécial" le soir de la finale

En rééducation après avoir été victime d’une rupture du tendon d’Achille, le défenseur central d’Arsenal Laurent Koscielny a vécu de façon singulière le triomphe de l’équipe de France en Coupe du monde. A Nice-Matin, le Gunner avoue "n’avoir rien ressenti" le soir de la finale à Moscou. Et confirme qu’il a fait une croix sur sa carrière internationale.
Laurent Koscielny ne sera jamais champion du monde. Forfait pour la Coupe du monde en raison d’une rupture du tendon d’Achille, le défenseur d’Arsenal et des Bleus a suivi la compétition et le parcours triomphal de l’équipe de France avec distance.
"En vérité, je n’ai pas vu beaucoup de matches, a-t-il reconnu cette semaine dans les colonnes de Nice-Matin. Depuis le 10 juin, je fais de la rééducation de 9h à 13h et de 16h à 19h. J’ai vu la dernière demi-heure de France-Pérou puis quelques autres matchs. Quand ils ont été sacrés champions du monde, je n’ai rien ressenti de spécial, mais j’étais vraiment content pour les joueurs, le staff. Beaucoup de gens avaient cassé du sucre sur le dos de l’équipe. La France n’a peut-être pas proposé le plus beau football du Mondial, mais les joueurs étaient unis, solidaires. Ils ont fait preuve de maturité quand il l’a fallu. Vous savez, vivre ensemble pendant plus d’un mois, ce n’est pas évident. Ils ont su le faire."
Et aller jusqu’en finale à Moscou, où ils ont pu compter sur le soutien du natif de Tulle, invité par Emmanuel Macron. "C’était sympa, mais ce n’est pas pour autant que je me suis enthousiasmé, poursuit Koscielny. Ce voyage m’a fait du bien, mais aussi du mal..."
Les Bleus, c'est fini
Car s’il a goûté aux joies des Bleus dans le vestiaire, le défenseur bientôt âgé de 33 ans, ne reviendra pas sur sa décision d’arrêter les Bleus. "Je suis quelqu’un d’assez buté! Ma blessure n’a rien changé. Je pense avoir fait le tour de la question. J’ai été 51 fois sélectionné en équipe de France. J’ai eu, je pense, une belle carrière et j’ai vécu une belle aventure sportive et humaine."
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