L’ASSE veut rompre le signe indien
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Jamais à leur aise face aux clubs allemands, les Verts affrontent ce soir le Werder de Brème pour un exploit. Christian Lopez, l’une des vieilles gloires de l’ASSE, revient sur le dernier exploit des verts à Hambourg en 1980.
D’une manière générale, l’Allemagne est souvent considéré comme la bête noire du football français. C’est encore plus vrai pour Saint-Etienne. La tragique finale de la Ligue des champions 1976 face au Bayern Munich – défaite 1-0 – en est le parfait symbole. Les Verts affichent en effet un bilan famélique face aux formations de Bundesliga. En six confrontations européennes dans un système de match aller-retour, ils ne se sont qualifiés qu’à deux reprises. Un constat encore plus saisissant lorsqu’on se réfère aux rencontres disputées outre-Rhin, où les Foréziens ne se sont imposé qu’une seule fois dans toute leur Histoire. C’était en 1980, lors d’un huitième de finale aller de la Coupe de l’UEFA sur la pelouse d’Hambourg. Emmenés par Michel Platini, les Stéphanois avaient alors écrasé le champion d’Allemagne 5-0. Un exploit retentissant que le défenseur Christian Lopez n’a pas oublié. « On avait réussi un match parfait. On savait quels étaient les points forts de leur équipe. Notamment le latéral droit Manfred Kaltz, qui participait beaucoup au jeu offensif. Ce jour là Johnny Rep – ailier néerlandais ndlr - qui jouait face à lui, avait fait un match énorme en l’empêchant de déborder et du coup les Hambourgeois n’avaient plus de rampe de lancement », se souvient celui qui portait alors le brassard de capitaine.
Trente ans plus tard – excepté un tour préliminaire perdu en 1981 face au Dynamo de Berlin (RDA) – les pensionnaires de Geoffroy Guichard retrouvent les terrains allemands ce soir, face au Werder Brême, à l’occasion des huitièmes de finale aller de la Coupe de l’UEFA. Une opposition particulièrement délicate. Car malgré leur modeste dixième place en championnat, les hommes de Thomas Schaaf restent sur une belle victoire face au Milan AC au tour précédent. Même si leur effectif s’est affaibli par rapport aux dernières saisons, ils possèdent toujours dans leurs rangs quelques joueurs de génie comme le brésilien Diego ou l’attaquant péruvien Claudio Pizarro. Mais les joueurs d’Alain Perrin ont démontré qu’ils avaient de la ressource cette saison sur la scène continentale.
Conjurer le mauvais sort
Un contraste qui détonne avec leur piètre visage affiché en Ligue 1 où ils tutoient dangereusement la zone de relégation. « C’est surprenant. Dans les matchs européens ils jouent beaucoup plus libérés. Ils sont peut-être partis dans cette compétition en se disant qu’ils n’iraient pas loin compte-tenu de leurs prestations en championnat, analyse Lopez. Peut-être aussi que les équipes étrangères ne connaissent pas forcément les joueurs stéphanois et donc leur laissent plus d’initiatives ». Après avoir dompté les Grecs de l’Olympiakos, les Verts vont donc tenter d’en faire de même dans le bouillonnant Weserstadion. Avec l’espoir de conjurer enfin le mauvais sort.
Trente ans plus tard – excepté un tour préliminaire perdu en 1981 face au Dynamo de Berlin (RDA) – les pensionnaires de Geoffroy Guichard retrouvent les terrains allemands ce soir, face au Werder Brême, à l’occasion des huitièmes de finale aller de la Coupe de l’UEFA. Une opposition particulièrement délicate. Car malgré leur modeste dixième place en championnat, les hommes de Thomas Schaaf restent sur une belle victoire face au Milan AC au tour précédent. Même si leur effectif s’est affaibli par rapport aux dernières saisons, ils possèdent toujours dans leurs rangs quelques joueurs de génie comme le brésilien Diego ou l’attaquant péruvien Claudio Pizarro. Mais les joueurs d’Alain Perrin ont démontré qu’ils avaient de la ressource cette saison sur la scène continentale.
Conjurer le mauvais sort
Un contraste qui détonne avec leur piètre visage affiché en Ligue 1 où ils tutoient dangereusement la zone de relégation. « C’est surprenant. Dans les matchs européens ils jouent beaucoup plus libérés. Ils sont peut-être partis dans cette compétition en se disant qu’ils n’iraient pas loin compte-tenu de leurs prestations en championnat, analyse Lopez. Peut-être aussi que les équipes étrangères ne connaissent pas forcément les joueurs stéphanois et donc leur laissent plus d’initiatives ». Après avoir dompté les Grecs de l’Olympiakos, les Verts vont donc tenter d’en faire de même dans le bouillonnant Weserstadion. Avec l’espoir de conjurer enfin le mauvais sort.
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