L’OM, les nerfs à vif

Didier Deschamps et ses hommes sont apparus extrêmement tendus samedi soir après le match nul concédé à Valenciennes (1-1). Une nervosité liée aux mauvais résultats en championnat. De bien mauvais augure avant de recevoir Dortmund mercredi en Ligue des champions.
Toujours très disponible dans la victoire comme dans la défaite, Alou Diarra, abattu et résigné, a « zappé » les journalistes samedi soir dans les couloirs de stade du Hainaut. Comme la plupart de ses partenaires, le milieu de terrain marseillais a refusé de s’exprimer après le match nul concédé à Valenciennes (1-1). L’égalisation de José Saez dans les ultimes secondes a écœuré les Phocéens. Buteur samedi soir, Souleymane Diawara, seul joueur avec Rod Fanni à répondre aux questions, parle d’un « coup de massue derrière la tête. » Mais au-delà de la déception, légitime au vu du scenario, c’est surtout la nervosité des Marseillais qui est apparue au grand jour. Une première cette saison. Extrêmement tendu, Mathieu Valbuena, victime de nombreux coups avant d’être remplacé après l’expulsion de Fanni, ne décolérait pas. Une caméra de télévision et les cloisons de l’enceinte nordiste auraient pu en faire les frais.
Deschamps allume les Valenciennois
Didier Deschamps, lui aussi très agacé, n’a pas du tout apprécié le traitement des Valenciennois à l’égard son milieu de terrain. Les duels électriques avec Ducourtioux et Bong (ce dernier accusant Valbuena de l’avoir insulté) ne lui ont pas échappé. « C’est une agression, fustige le coach phocéen à propos du tacle du capitaine nordiste. Déjà l’an passé, ils l’avaient eu à la carotide au bout de dix minutes ! »
Les « malheurs » de « Petit Vélo » ne doivent pas faire oublier les carences marseillaises, notamment en défense. Si Diawara se félicite que l’OM ait « retrouvé la solidarité qui lui faisait défaut », la venue du Borussia Dortmund mercredi en Ligue des champions n’incite guère à l’optimisme. Samedi, les Allemands, eux, se sont imposés à la 90e minute (2-1 à Mayence). Dans une compétition aussi impitoyable que la C1, les partenaires de Steve Mandanda seraient donc bien inspirés de laisser leur coups de sang au vestiaire. « Ce n’est pas la même compétition, tempère Diawara. On est confiant. On a déjà fait un bon résultat en Grèce (1-0 en Grèce face à l’Olympiakos, ndlr). On va essayer de poursuivre cette aventure même si on sait que ce sera très difficile. Dortmund est une bonne équipe. » Difficile d’en dire autant de la sienne pour l’instant.
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