La défense dijonnaise, la maladresse des Verts, l'arbitrage... les tops et les flops de Saint-Etienne-Dijon (1-1)

Incapable de faire céder Dijon durant plus de quatre-vingt-dix minutes, Saint-Étienne a arraché le point du match nul grâce à un penalty litigieux dans le temps additionnel (1-1). Une fin de match frustrante pour des Dijonnais combatifs mais pas récompensés.
LES TOPS
Première à l’extérieur pour Dijon
Un zéro pointé. Depuis l’ouverture de cette saison, Dijon n’avait pas glané le moindre point à l’extérieur en trois déplacements. Pis encore, la formation de la Côte-d’Or n’avait remporté aucun de ses huit derniers déplacements en Ligue 1 (son dernier succès remontant au 17 mars 2012 à Marseille, 2-1) et demeurait avec Lorient la seule équipe à ne pas avoir pris le moindre point hors de ses bases. Un impair désormais rectifié avec ce premier nul obtenu face à Saint-Étienne (1-1) qui s’est dessiné dans la souffrance et l’abnégation.
La défense dijonnaise
Saint-Étienne a longtemps tenu le ballon et dominé. Sans parvenir jusque dans le temps additionnel à faire céder l’arrière-garde dijonnaise, quinzième défense du championnat avec treize buts encaissés dont neuf lors des cinq dernières journées. Fustigeant dernièrement « la volonté de jouer vers l’avant qui nous expose parfois trop » et le « problème de concentration et de technique défensive » de ses troupes, Olivier Dall’Oglio pourra sans doute s’appuyer à l’avenir sur la prestation de sa formation. Solide malgré les assauts répétés des Verts après la jolie ouverture du score de Lees Melou d’une tête rageuse (22e) et la sortie de Balmont à la pause, sa défense a souffert sans rompre durant tout le second acte face à la nette possession adverse. Avant de s’incliner sur une décision arbitrale judicieuse dans le temps additionnel.
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LES FLOPS
L’entame stéphanoise
« Vite rentrer dans le match ». En conférence de presse d’avant-match, Vincent Pajot avait clamé les intentions des Verts. Un discours qui n’a malheureusement pas été suivi d’actes derrière. Comme trop souvent cette saison, Sainté a grandement peiné dès l’entame du match. Bousculée dans des proportions inattendues par le promu dijonnais, la formation forézienne a logiquement concédé l’ouverture du score. Plus conquérant avant la mi-temps, Saint-Étienne n’est toutefois pas parvenu à égaliser. Conséquence, cette triste statistique continue de poursuivre Christophe Galtier : l’ASSE est la seule équipe à ne pas avoir marqué à domicile en première période en L1 cette saison.
L’animation offensive des Verts
C’est l’un des sujets de préoccupation des Verts depuis le début de la saison. L’animation offensive, poussive et souvent désarticulée, manque cruellement de liant. Et cela s’est une nouvelle fois confirmé ce dimanche, à Geoffroy-Guichard. En l’absence de Beric et Hamouma, respectivement meilleur buteur et meilleur passeur du club, Söderlund et Monnet-Paquet ont éprouvé des difficultés à les faire oublier. L’attaquant norvégien a su se rendre disponible sur le front de l’attaque mais a péché dans la finition (30e). Monnet-Paquet, lui, s’est époumoné tant bien que mal sur le côté gauche mais n’a pas été plus récompensé (32e, 45e) et a même touché le poteau sur un centre (55e). Pas plus en réussite, Tannane (42e), comme ses coéquipiers, s’est heurté à une défense de Dijon consistante et bien regroupée.
L’arbitrage
Si Christophe Galtier a souvent éructé depuis sa zone technique, ce n’était pas seulement pour se plaindre de l’inefficacité de ses hommes. C’est, aussi, pour réclamer deux penalties. Car les Verts peuvent effectivement s’estimer léser au regard de l’arbitrage sur ce match. En première période, l’arbitre Karim Abed n’a pas signalé la main de Bernard qui avait touché le cuir dans sa surface des deux mains sur un centre de Malcuit (45e). Une erreur qui en a appelé une deuxième lors de la seconde période. Ceinturé par Varrault, Söderlund aurait dû se voir accorder un penalty à l’heure de jeu (60e). En guise de compensation, l’arbitre a accordé un penalty discutable à Perrin après un léger contact avec Bernard puis transformé avec succès par Roux dans le temps additionnel (90+5e). Des faits de jeu qui ont provoqué une vive tension en fin de rencontre (carton rouge de Varrault pour contestation) et au retour des vestiaires des deux équipes. Une tournure des événements qui fera certainement débat dans les heures à venir.
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