Le sauveur Griezmann, le flop du 4-2-3-1 : ce qu’il faut retenir de France-Albanie

A l’image du match d’ouverture face à la Roumanie, les Bleus ont peiné pour venir à bout de l’Albanie au stade Vélodrome, avant qu’Antoine Griezmann ne libère ses partenaires, d’un but de la tête. Avant cela, le 4-2-3-1 de Deschamps n’avait pas convaincu, à l’image d’Anthony Martial.

Le top : Antoine Griezmann, ce sauveur

Laissé sur le banc des remplaçants par Didier Deschamps au coup d’envoi de ce match face à l’Albanie, Antoine Griezmann est venu libérer l’équipe de France à la 89e minute, en reprenant de la tête un centre parfait d’Adil Rami, monté pour la première fois du match, hors corner, à l’approche de la surface albanaise. Marqué par la défaite de l’Atlético de Madrid en finale de la Ligue des champions face au Real Madrid le 28 mai dernier, Griezmann a prouvé qu’il était enfin rentré dans son Euro. Le deuxième but de Payet ne viendra que couronner le dernier quart d’heure ultra-dominateur des Bleus.

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Le flop : le 4-2-3-1 de Deschamps

Titularisé par Didier Deschamps pour remplacer numériquement Paul Pogba, sacrifié par le sélectionneur au profit de son schéma en 4-2-3-1, Anthony Martial n’a pas su se mettre en valeur sur le flanc gauche de l’attaque tricolore. Il n’a pas frappé au but et n’a quasiment réussi aucun dribble face au valeureux Hysaj, le latéral du Napoli. La raison pour laquelle Deschamps l’a sorti dès la mi-temps, préférant repasser au 4-3-3 habituel avec Paul Pogba au milieu de terrain. Un aveu d’échec pour le sélectionneur qui avait fait des choix forts pour ce match.

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Le chiffre du match : zéro

La statistique à retenir, et qui illustre la triste première mi-temps qu’ont proposé les deux équipes, il n’y a pas eu un seul tir cadré dans les 45 premières minutes de la rencontre. C’est inédit dans cet Euro 2016, et cela faisait même depuis le France-Roumanie de l’Euro 2008 qu’un match de la compétition n’avait pas connu un tel bilan. Résultat, Didier Deschamps n’a pas hésité à faire sortir Anthony Martial, très décevant il faut bien le dire, à la mi-temps, faisant de nouveau confiance à Paul Pogba, pour un retour au 4-3-3 habituel. Au total la France aura frappé 20 fois au but sans cadrer dans ce match sur 22 tirs.

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L’ambiance : le Vélodrome au rendez-vous

C’est l’un des points positifs de ce match, l’ambiance était eu rendez-vous au stade Vélodrome. Après un match poussif dans les tribunes du stade de France face à la Roumanie, le public français s’est réveillé en « province ». Dimitri Payet a fait forte impression dès l’échauffement, en remportant les faveurs des supporters à l’applaudimètre. Même les sifflets lors du retour aux vestiaires (0-0), n’aura pas gâché la fête. Et que dire de l’entrée d’André-Pierre Gignac à la 77e minute à la place d’Olivier Giroud. L’autre chouchou du stade Vélodrome a été accueilli comme il se doit. Alors quand Antoine Griezmann a libéré les Bleus, le stade Vélodrome a littéralement explosé. Comme sur le festival de Dimitri Payet sur le deuxième but des Tricolores (94e).

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Le fait du match : l’état de la pelouse

Si la France a fini par se réveiller dans le dernier quart d’heure, la prestation des deux équipes a été largement gâchée par la qualité de la pelouse du stade Vélodrome. Certains endroits du terrain, à commencer par les poteaux de corners, étaient dépourvus d’herbe, laissant apparaître la terre. Un état qui n’a pas aidé le niveau technique du match, marqué par de nombreuses glissades des Bleus notamment, qui n’avaient peut-être pas chaussé les bons crampons. Dommage que cette pelouse ne soit pas à la hauteur de l’évènement.

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Le tweet du match : Il parle de lui-même…

DESCANSO: #FRA 0-0 #ALB https://t.co/khBujgeeP2 #EURO2016 pic.twitter.com/AHhK0ST0gb

— Mundo Deportivo (@mundodeportivo) 15 juin 2016