Les bons et mauvais chiffres du football français
L’UCPF (Union des clubs professionnels de football) et le cabinet d’audit financier Ernst & Young ont dressé ce lundi le 3e baromètre du football professionnel français. L’occasion de faire le point sur la santé économique du ballon rond en France, qui oscille entre bons et mauvais chiffres.
1,54 : C’est en milliard d’euros, le montant de la contribution fiscale et sociale des clubs professionnels français. Soit 11 % de plus qu’en 2010-11… et 40 % (!) qu’en 2008-09. Un montant énorme et qui s’explique principalement par l’application de la taxe à 75 %, qui a lourdement handicapé les clubs. Un exemple : là où un club anglais paierait 247 000 euros de charges patronales pour un salaire annuel de 1,8 millions d’euros – 34 000 euros pour les Italiens, 14 000 pour les Espagnols et 12 000 pour les Allemands, son homologue français paiera 904 000 euros.
3,7 : Les clubs ont enregistré une croissance de 21% par rapport à la saison 2010-2011. Mais cette croissance est faussée en réalité… car elle est essentiellement portée par l’essor économique du PSG et ses investissements massifs. Sans le club de la capitale, le chiffre d'affaires global des clubs professionnels est en… baisse de 3,7 %.
5 : L’emploi lié au football va mieux en France, qu’il soit directement ou indirectement lié à la structure. Avec 26 107 emplois sur la saison 2012-13, ce secteur est en hausse de 5 % par rapport à l’exercice 2010-11.
6 : c’est en milliard d’euros le montant total du chiffre d’affaires du football professionnel français. Soit autant que l’industrie musicale du pays et plus que celles du livre, du cinéma et des jeux vidéo.
8 : C’est en pourcentage, le chiffre exact de la baisse des revenus des journaux sportifs régionaux et nationaux. Mais aussi et toujours en pourcentage, la… hausse des recettes des clubs pros liées au sponsoring. 20 : C’est en millions le nombre d’internautes, environ, qui ont au moins une fois visité un site de sport en 2013.
92 % : le marché du pari sportif va bien, merci pour lui. Il est en très nette hausse en ligne (92 %) et ne ralentit pas la cadence, loin de là, en dur (+43 % de hausse).
94 % : L’impact des clubs sur les collectivités est en forte hausse : 94 % sur l’économie locale des communes contre 71 % en 2012. Sur l’ensemble des collectivités interrogées pour ce baromètre, 63 % d’entre elles assurent que leur club et son stade influent de manière significative sur l’aménagement de leur territoire, en permettant, notamment la refonte de certains quartiers.
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