Les cinq options pour l’avenir de Thierry Henry

Alors que le mystère reste entier quant à l’avenir de Thierry Henry dans le football, de nombreuses options s’offrent au buteur français. RMC Sport fait le point.
Il raccroche les crampons
Eliminé samedi aux portes de la finale de la MLS samedi face à New England, l’attaquant français sera en fin de contrat avec New York le 31 décembre prochain. A 37 ans, il peut dire stop. Après la rencontre, il n’a rien laissé filtré de ses intentions, laissant les journalistes avec un très bref : « Bien joué New England. » Le recordman des buts en équipe de France (51 buts) mettra-t-il un terme à 20 ans de carrière au haut niveau ? Selon nos informations, il n’a pas encore pris sa décision, se laissant le temps de la réflexion.
Une pige de six mois à Arsenal
Thierry Henry l’a dit et répété 1 000 fois, Arsenal, c’est sa maison. Après une courte pige en 2012, peut-on imaginer un autre come-back avec les Gunners pour les six prochains mois ? Cette piste ne semble pas du tout évidente compte tenu de la situation d’Arsenal, actuellement 6e de Premier League. Une pige ailleurs qu’à Londres, en Europe, n’est bien sûr pas non plus à exclure.
Une pige de six mois en France
« Physiquement je pense qu’il peut encore continuer à jouer, estime Laurent Blanc. Peut-être qu’il va arrêter la MLS mais qu’il va rebondir autre part. En tout cas il en a les capacités. » Et si Titi rebondissait dans un club français ? Et pourquoi pas dans le club de ses débuts, l’AS Monaco ? « Peut-être », a répondu en rigolant l’entraîneur monégasque Leonardo Jardim, tout en se montrant extrêmement réservé sur le sujet. Beaucoup plus enthousiaste, Willy Sagnol, ex-partenaire de « Titi » à Monaco et en équipe de France, a ouvert en très grand les portes des Girondins pour une pige de six mois « s’il a envie », ou sinon pour donner un coup de main à Cheick Diabaté & co. « S’il a envie d’entraîner, et qu’avant d’entraîner, il a envie d’apprendre un peu le métier, de venir donner un coup de main aux attaquants des Girondins de Bordeaux, il est le bienvenu », a déclaré vendredi l’ex-arrière du Bayern Munich.
Un poste d’adjoint pour se faire les dents
Désireux de rester dans le monde du football et aussi de transmettre sa riche expérience, Thierry Henry pourrait intégrer un staff technique lors des six prochains mois. A Arsenal par exemple, où il est comme chez lui, le Français pourrait se voir proposer un rôle d’adjoint comparable à celui de son ancien partenaire Dennis Bergkamp à l’Ajax Amsterdam ou de Zizou lorsqu’il épaulait Carlo Ancelotti au Real Madrid. Henry pourrait ainsi apprendre le métier avant de sauter tout seul dans le grand bain, sachant qu’il n’a pas encore ses diplômes (indispensables en Angleterre). L’hypothèse de le voir remplacer à la fin de la saison son mentor, Arsène Wenger, est donc hautement improbable. Enfin n’oublions pas la jurisprudence Patrick Vieira. Très attaché à Arsenal, l’ex-capitaine des Gunners a pourtant intégré le staff de Manchester City où il est responsable de la réserve. Or les liens entre Henry et Vieira sont très forts…
Il devient consultant
« C’est un des rares footballeurs que j’ai vu autant passionné par son métier », souligne Laurent Blanc. « Il regarde tous les matches, il est très assidu », poursuit l’entraîneur niçois Claude Puel qui a vu débuter Henry lorsque lui terminait sa carrière à Monaco. Cette flamme, cette expérience et cette connaissance « monstrueuse » du football, Thierry Henry les a mis à disposition de la BBC, notamment durant la Coupe du monde au Brésil cet été. Très décontracté à l’antenne, le Français qui a donné entière satisfaction au média britannique, pourrait avoir envie de renouveler l’expérience, à l’image de Gary Lineker, devenue star de la BBC après avoir été la star du foot anglais dans les années 80.
Aurelien BROSSIER
Rédacteur
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