LFP: tout juste élu président, Labrune appelle le foot français à "l'unité"

Vincent Labrune, nouveau président de la Ligue de football professionnel (LFP), a déclaré être "très fier" de son élection ce jeudi et s'est dit conscient de la "complexité de la tâche". L'ancien patron de l'OM a insisté sur sa volonté de pacifier les relations entre les différentes familles du football français.
"C'est un challenge que je relève avec lucidité". Tout juste élu président de la Ligue de football professionnel (LFP) en battant jeudi le favori Michel Denisot, à la surprise générale, Vincent Labrune a réalisé sa première prise de parole dans son nouveau costume. "Je suis très fier d'avoir été choisi par les administrateurs de la LFP pour relever ce beau challenge", a-t-il lancé, dans cette déclaration qui n'a pas été suivie de questions de journalistes.
"Je connais la complexité de la tâche, eu égard à la situation du football français et de la crise qu'on traverse pour différentes raisons ces derniers temps. C'est un challenge que je relève avec humilité, passion, détermination. Et avec un mot d'ordre: l'unité, que doit retrouver le football français dans toutes ses composantes", a poursuivi Vincent Labrune, avant d'esquisser les contours de son projet.
Pacifier et moderniser
"Il faut pacifier les relations entre les uns et autres, qui se sont un peu distendues ces derniers mois", a-t-il aussi déclaré, sans doute en référence aux nombreuses passes d'armes, impliquant notamment Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud au plus fort de la crise sanitaire.
"Aujourd'hui, ce qui doit primer, c'est l'intérêt général du football français. La pacification. Fédérer derrière un projet commun. J'espère qu'on aura de beaux jours devant nous pour moderniser le football français, parce qu'on doit le moderniser. On doit être en capacité de se réformer, de trouver une compétitivité accrue sur la scène européenne. Avec le PSG, évidemment, mais aussi avec les autres, aussi et surtout avec les joueurs, qui sont ceux qui font rêver nos enfants, qui font venir les gens au stade et qui doivent être les emblèmes du développement de la marque du football français", a conclu l'ancien président de l'Olympique de Marseille.
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