Ligue 1: Nantes se prépare pour la reprise

Le déconfinement fixé au 11 mai par le gouvernement, le football professionnel pourrait reprendre ses activités à cette date. Les clubs de Ligue 1 commencent à anticiper cette reprise de l’entraînement. A l’image de Nantes.
Les annonces d’Edouard Philippe, mardi, au sujet du déconfinement progressif prévu à partir du 11 mai sont très attendues. Y compris par le monde du sport. Le football professionnel en particulier espère pouvoir relancer la machine à cette date. Reprise des entraînements le 11 mai, en quatre étapes, puis retour de la Ligue 1 le 17 juin, c’est le plan qui se dessine. Mais les instances du football français sont dans l’attente du plan du déconfinement qui validerait ces options.
En attendant ce discours, les clubs de L1 commencent à anticiper cette date de reprise. Notamment sur le plan sanitaire. A l’image d’Amiens qui a déjà commencé à faire tester ses joueurs, Nantes se prépare à la reprise. Selon Le Parisien, les Canaris vont passer cette semaine des dépistages sérologiques et par prélèvements nasopharyngés afin de déterminer si un membre de l’équipe ou du staff est positif au Covid-19 ou l’a été. "Je n'ai pas à confirmer (cette information), a toutefois répondu Kita au quotidien sur cette question des tests. Nous allons sûrement en faire. Nous avons déjà défini les laboratoires d'analyse."
Kita n’envisage pas un arrêt de la saison
"Nous avons mis en place avec notre staff médical une organisation sanitaire très solide, poursuit Waldemar Kita. Il y a le protocole médical de la Fédération et de la Ligue qui va compléter notre dispositif pour nous guider. Les tests sont une nécessité. Quand il y aura la reprise collective, il faut un dépistage quotidien ou tous les deux jours."
Un président nantais organisé et agacé par certains footballeurs qui ne souhaiteraient pas reprendre en raison des risques sanitaires. "Beaucoup de salariés vont reprendre le 11 mai sans faire tous ces tests, appuie Kita. Un homme qui gagne 2.000 euros par mois pour nourrir sa famille va retourner travailler et il n’aura pas tous ces tests à disposition. Nous, nous prenons toutes les précautions. Notre première préoccupation est que le joueur soit en bonne santé. Il faut se mettre au travail mais pas n’importe comment. Mais si cet homme à 2.000 euros retourne travailler, je ne vois pas comment le football ne retournerait pas travailler avec toutes les précautions C’est impensable!"
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