Ligue des champions: l'OL remporte son 7e sacre européen face à Wolfsburg

En battant Wolfsburg en finale (3-1) ce dimanche à San Sebastian, les joueuses de l'OL ont remporté une septième Ligue des champions, la cinquième consécutive. Tout simplement monstrueux.
Il est des chiffres qui donnent le tournis. Comme ceux qu’affichent les joueuses de l’OL depuis une dizaine d’années. Sur la scène nationale et en Europe. Déjà championnes de France et victorieuses de la Coupe de France cette saison, elles se sont adjugées ce dimanche leur septième Ligue des champions, la cinquième consécutive après 2011, 2012, 2016, 2017, 2018, 2019.
Sept victoires en neuf finales disputées, rien que ça. A San Sebastian, l’OL a mis fin au rêve de Wolfsburg (3-1) grâce à des réalisations d’Eugénie Le Sommer, Saki Kumagai et Sara Björk Gunnarsdottir.
Cette confrontation n'avait rien d'inédite en finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Sur les trois précédents duels au sommet, les Louves avaient remporté la première manche en 2013, avant une triple revanche des Lyonnaises en 2016, 2018 et donc 2020. Sans Griedge Mbock et Ada Hegerberg, blessés, et Amandine Henry, pas suffisamment remise de sa blessure à un mollet et laissée sur le banc, Lyon a très bien débuté en ouvrant le score dès la 25e minute de jeu. Après un bon travail de Delphine Cascarino, Le Sommer a buté une première fois sur Friederike Abt, avant de retenter sa chance à nouveau pour marquer du pied gauche.
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Un but venu récompenser la domination des joueuses de Jean-Luc Vasseur, efficaces à la récupération et sûres de leurs forces. Le break est intervenu juste avant la pause sur une frappe puissante en première intention de Kumagai (44e). Un tir tout en maîtrise, à l’image de la première période réalisée par Lyon, qui semblait se diriger tranquillement vers un nouveau titre européen. Mais Wolfsburg n’a pas abdiqué, bien au contraire. Malgré leurs difficultés dans le jeu, les Allemandes sont parvenues à égaliser à la 57e sur une tête d’Alexandra Popp. En accentuant leur pressing, elles ont continué à se montrer dangereuses, parvenant à enrayer la machine lyonnaise.
Mais l'OL n'a pas craqué une seconde fois et a même inscrit un troisième but signé Sara Björk Gunnarsdottir (88e), arrivée début juillet en provenance de... Wolfsburg et à l'affût pour couper une tentative de Le Sommer, à la limite du hors-jeu. Avec ce cinquième sacre européen consécutif, Lyon fait aussi bien que le Real Madrid, qui avait réussi cette prouesse chez les hommes de 1956 à 1960, et file au septième ciel.
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