Ligue Europa: de Bari à Lyon, Germain veut "enfin ramener un trophée à la maison"

Son père, Bruno Germain, a perdu une finale de Coupe d'Europe il y a vingt-sept ans, en Italie. Valère, qui s'apprête à disputer une finale, contre l'Atlético en Ligue Europa (mercredi à 20h45), entend bien soulager ce traumatisme.
La famille Germain a une histoire contrariée avec la Coupe d’Europe. Bruno Germain, le papa, était de l’épopée de 1991, laquelle s'est achevée, à Bari, sur une défaite de l'OM aux tirs au but (0-0, 5-3 tab), en finale de la Coupe des clubs champions européens, contre l’Etoile rouge de Belgrade.
En 2004, treize ans plus tard, il est en tribunes aux côtés de son fils pour assister au revers olympien contre Valence (0-2), à Göteborg. Un premier souvenir douloureux pour Valère Germain. "J'espère que pour nous l'issue sera différente, que je puisse enfin ramener un trophée à la maison", a souhaité l'attaquant olympien au micro de RMC Sport.
Valère Germain, un destin "extraordinaire"
"J’étais au stade avec mon père à Göteborg et j’avais mal vécu la soirée, comme tous les Marseillais, se souvient Germain. Dans ma carrière j’ai connu de belles émotions. Un peu moins belle avec la descente en Ligue 2 avec Monaco. Mais c’est vrai qu’en deux saisons, connaître deux demi-finales de Coupe d’Europe, et maintenant une finale, c’est quelque chose d’extraordinaire. J’espère juste que l’issue sera meilleure que l’année dernière."
"Les titres ne s'achètent pas"
L’ambition est double, donc, face à l'Atlético de Madrid (mercredi à 20h45). Vaincre le signe indien pour commencer puis propulser définitivement l’OM au sommet du football français. "On sera à jamais les premiers, mais deux fois. Ce serait quelque chose d’extraordinaire d’être "à jamais les premiers" en Europa League en plus, ça montrera que l’OM est vraiment un club unique et à part. Les titres ne s’achètent pas, il y a la ferveur qui va avec et les émotions qu’on vit, ça aide à se qualifier pour disputer ces phases finales de Coupe d’Europe."
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