Lyon, champion en demi-teinte
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Guère convaincant en championnat depuis le début de la saison, l'Olympique lyonnais a pu jusqu'à présent compter sur les errements de ses adversaires directs. Suspens comptable mais sans spectacle.
En gagnant samedi 1-0 sur la pelouse de d'Ornano, Lyon a battu Caen et sauvé l'essentiel. L'OL a assuré sa place de champion d'automne et a mis fin à une série de quatre matches sans victoire en un mois (deux défaites et deux matches nuls). Mais contrairement aux autres saisons, les Lyonnais vont devoir compter avec une concurrence beaucoup plus présente en seconde partie de saison. Le président Jean-Michel Aulas en convient : « Le championnat n'a jamais été aussi bon ». Pour une fois, toutes les grosses écuries tiennent leur rang. L'an passé seul Bordeaux, parmi les favoris, était encore en course au moment de la trêve. L'équipe de Laurent Blanc comptait six points de retard sur Lyon. Marseille et Rennes, largués, pointaient eux à 14 longueurs, le PSG… à 17.
Plus inquiétant, l'OL version Claude Puel n'a pas pour l'instant convaincu. L'an passé à la même époque, Alain Perrin, pourtant guère soutenu par ses dirigeants, comptait un point de plus que l’OL de cette saison (39 contre 38 points). Surtout, son équipe avait inscrit 15 buts supplémentaires (38 contre 23 buts). Disposant des pleins pouvoirs sportifs, Puel n'a pas réussi à imprimer sa marque à la machine lyonnaise, toujours très dépendante des bonnes performances du duo Benzema-Juninho. Le turnover régulier ne semble pas permettre non plus de dégager une équipe type et de donner une confiance suffisante à certains joueurs (Ederson, Keita ou Delgado).
Des challengers cantonnés aux accessits
A la décharge de l'ancien technicien lillois, il est vrai que l'OL n'a pas été gâté par les blessures. Notamment aux postes de latéraux, où Clerc et Réveillère ont été gravement touchés. Le mercato servira surtout à renforcer ce secteur de la défense. Les noms de Dabo (Saint-Etienne) ou Faubert (West Ham) sont régulièrement évoqués.
Si Lyon n'a pas vraiment un profil de champion, ses adversaires directs ne font pas mieux. Alors qu'il faisait du surplace ces dernières semaines, l'OL n'a perdu que quatre de ses sept points d'avance au classement. Les concurrents du septuple champion de France rêvent tous d'un putsch, mais n'assument pas. La défense marseillaise a encore fait dimanche la preuve de sa fébrilité contre Nancy (0-3). Le PSG, marqué par ses précédentes saisons, préfère faire profil bas. Les Girondins enfin, dauphins de Lyon la saison passée, s'en remettent trop souvent aux exploits de Gourcuff et aux buts plein d'opportunisme de Cavenaghi.
Il ressort de tout ça, une drôle d’impression, celle d’un championnat qui n’arrive pas à se décanter, avec un leader certes premier mais loin d’avoir l’étoffe d’un champion, et des challengers qui ont l’air de se satisfaire de leur places d’accessit. D’un point de vue comptable le suspens est là, mais le spectacle se fait toujours désirer.
Plus inquiétant, l'OL version Claude Puel n'a pas pour l'instant convaincu. L'an passé à la même époque, Alain Perrin, pourtant guère soutenu par ses dirigeants, comptait un point de plus que l’OL de cette saison (39 contre 38 points). Surtout, son équipe avait inscrit 15 buts supplémentaires (38 contre 23 buts). Disposant des pleins pouvoirs sportifs, Puel n'a pas réussi à imprimer sa marque à la machine lyonnaise, toujours très dépendante des bonnes performances du duo Benzema-Juninho. Le turnover régulier ne semble pas permettre non plus de dégager une équipe type et de donner une confiance suffisante à certains joueurs (Ederson, Keita ou Delgado).
Des challengers cantonnés aux accessits
A la décharge de l'ancien technicien lillois, il est vrai que l'OL n'a pas été gâté par les blessures. Notamment aux postes de latéraux, où Clerc et Réveillère ont été gravement touchés. Le mercato servira surtout à renforcer ce secteur de la défense. Les noms de Dabo (Saint-Etienne) ou Faubert (West Ham) sont régulièrement évoqués.
Si Lyon n'a pas vraiment un profil de champion, ses adversaires directs ne font pas mieux. Alors qu'il faisait du surplace ces dernières semaines, l'OL n'a perdu que quatre de ses sept points d'avance au classement. Les concurrents du septuple champion de France rêvent tous d'un putsch, mais n'assument pas. La défense marseillaise a encore fait dimanche la preuve de sa fébrilité contre Nancy (0-3). Le PSG, marqué par ses précédentes saisons, préfère faire profil bas. Les Girondins enfin, dauphins de Lyon la saison passée, s'en remettent trop souvent aux exploits de Gourcuff et aux buts plein d'opportunisme de Cavenaghi.
Il ressort de tout ça, une drôle d’impression, celle d’un championnat qui n’arrive pas à se décanter, avec un leader certes premier mais loin d’avoir l’étoffe d’un champion, et des challengers qui ont l’air de se satisfaire de leur places d’accessit. D’un point de vue comptable le suspens est là, mais le spectacle se fait toujours désirer.
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