Manchester City: Tebas refuse de s'excuser auprès de Guardiola (et tacle encore le PSG)

Javier Tebas, président de la Ligue de football espagnol, ne digère pas la décision du TAS de très peu sanctionner Manchester City pour avoir enfreint les règles du fair-play financier.

Pep Guardiola pourra attendre longtemps les excuses de Javier Tebas. Le président de la Ligue de football espagnol fulmine après la décision du tribunal arbitral du sport (TAS) d'annuler l'exclusion de Manchester City des coupes d'Europe pour les deux prochaines saisons pour avoir enfreint les règles du fair-play financier. A la suite de ce verdict, le manager de Manchester City avait exigé des excuses de la part des détracteurs du club. Tebas en fait partie mais campe sur ses positions.

"Le TAS a mal fait les choses"

"Nous savons tous ce que Manchester City fait, a-t-il expliqué dans une interview à ESPN. Quand ils ont été punis (par l'UEFA, ndlr), il n'y avait aucune surprise pour la majorité de nous qui sommes impliqués dans le football. Je ne veux pas dire que les gens étaient heureux, mais il y avait un sens de la justice contre ces grands clubs-Etats, l'autre étant le Paris Saint-Germain. En revanche, lorsque le TAS a annulé la décision, il y a eu des protestations - de Klopp, Mourinho - parce que nous savons tous qu'ils essaient de trouver un moyen de contourner les règles du FFP. Comme l'a dit Klopp, c'était un mauvais jour pour le football."

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"Manchester City sera en Ligue des Champions la saison prochaine pas parce que le TAS a mal fait les choses, pas parce que City a bien les choses correctement, ajoute-t-il. J’aimerais bien voir le jugement final du TAS. Quand il sera sorti et que je le lirai, je dirai à Guardiola ce dont je suis convaincu, qu'ils n'ont pas fait les choses correctement. Ils ont mal fait les choses au TAS."

Un nouveau tacle au PSG

"City, au cours des cinq dernières années, avec le PSG, est le club qui a dépensé le plus, enfonce encore Tebas. City n'a pas recruté avec ses propres ressources, comme le fait Manchester United, qui rapportent de l'argent via la télévision ou des sponsors. Ils signent avec des pétrodollars , avec de l'argent obtenu par le pétrole par les Émirats arabes unis. Les clubs-État en Europe font ce qu'ils veulent. Des sponsors fictifs, des droits de naming dans le cas de Man City. Le stade Etihad ne vaut pas cela et cela crée une situation économique très dangereuse pour nous."