Martel se veut confiant
Gervais Martel sera à Genève ce jeudi soir pour accompagner la délégation de la FFF. Celle-ci se rend en Suisse pour défendre le dossier français en vue de l’attribution de l’organisation de l’Euro 2016. Le président du RC Lens se veut optimiste pour la candidature tricolore sans oublier les conséquences qu’un échec aurait sur l’économie du football français. « La décision de demain sera essentielle pour nous. Soit la France accueille l’Euro, ce qui nous permettrait, au niveau des clubs et de nos structures, de revenir au niveau de nos concurrents européens, soit on ne l’a pas et on sera encore en retard de quatre ou cinq ans. Je suis toujours optimiste. On a déjà perdu les JO de 2012, j’espère qu’on ne perdra pas l’Euro 2016. Jacques Lambert (le directeur général de la FFF) a mené son dossier de main de maître avec le président Jean-Pierre Escalettes. Je suis confiant mais si ce n’est pas nous, ce sera très difficile pour les sept-huit années à venir. J’espère que le bon sens prévaudra. La France, qui a bien accueilli la Coupe du monde 1998, est capable, ne serait-ce que par la qualité de ses transports, de ses infrastructures, de ses hôtels, de répondre à ce genre d’événements. On l’a prouvé il y a dix ans. Ce sera une compétition, une lutte qui s’annonce très serrée avec la Turquie. Après deux échecs, ce pays se présente pour la troisième fois. Pour moi, ce sera du 50-50. »
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