Mort de Gérard Houllier: l'émotion d'Aulas, qui salue un "véritable ami"

Touché par le décès de Gérard Houllier ce lundi, le président de l'OL Jean-Michel Aulas a salué le travail de son ancien entraîneur et collaborateur, mais a également parlé de l'homme, de l'ami qui s'est éteint.
Le football français a perdu une figure, l'OL un fidèle serviteur, et Jean-Michel Aulas un proche. Touché par la disparition de Gérard Houllier à 73 ans ce lundi, le président du club rhodanien a réagi dans la journée à cette triste nouvelle, avec une véritable émotion. "C’est une infinie tristesse, parce que Gérard était un compagnon, c’était devenu un ami de tous les instants, on peut dire qu’il avait toutes les caractéristiques d’un homme bienveillant et d’une compétence extraordinaire", salue d'abord Aulas.
"Je sais qu’il était très heureux de la victoire contre Paris"
Et d'en dire plus sur le décès de l'ancien sélectionneur de l'équipe de France: "Gérard, tout le monde le sait, avait été opéré il y a quelques jours (de l'aorte, ndlr). Il a voulu sortir absolument de l’hôpital pour regarder de chez lui le match (PSG-OL, dimanche soir, ndlr). Je sais qu’il était très heureux de cette victoire, très fier aussi, parce qu’il continuait d’apporter son immense talent pour conseiller les entraineurs, les joueurs, pour être proche de tout ce que faisait le club. Ce que j’ai compris, c’est que ce matin il a voulu être parmi les premiers à lire la presse pour savourer ce qu’il s’est passé hier soir, et il s’est éteint de manière aussi discrète qu’il était aimé par tout le monde…"
Jean-Michel Aulas, qui a travaillé avec Gérard Houllier pendant des années, retient un collaborateur extrêmement dévoué. "Gérard a tout donné pour l’Olympique lyonnais au gré des différentes missions qu’il assurait avec efficacité et intelligence, assure-t-il. Il était toujours disponible à chaque fois qu’on lui demandait quelque chose, pour faire un audit en Chine comme pour réformer l’académie ou aller avec notre équipe féminine à l’étranger quand on était en danger avant certaines finales. Il était toujours là."
Pour le club, et pour son président, qui parle d'une "relation d'amitié". "J’ai peu d’amis aussi forts, il faisait partie des gens sur lesquels on pouvait compter. Pour le football bien sûr, mais pour tout le reste aussi, précise JMA. Je pense évidemment à Isabelle sa femme, formidable accompagnatrice de tous les instants, je pense aussi à Serge son frère, à sa maman, Gisèle je crois. C’est un ami véritable, un ami sincère. Il avait trop de qualités pour disparaitre aussi vite, on avait plein de projets ensemble pour l’avenir..."
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