Nancy en Ligue des champions ? On imagine la folle aventure

Promue en Ligue 1 cette saison, l’AS Nancy-Lorraine devrait bientôt être rachetée par des investisseurs chinois ambitieux. Selon le président Jacques Rousselot, leur objectif est d’atteindre la Ligue des champions d’ici trois ou quatre ans. Voici ce que donnerait l’épopée européenne nancéienne de 2019, totalement fictive bien sûr.

Jacques Rousselot passe le témoin. Après vingt-deux ans de présidence, le boss de l’AS Nancy-Lorraine va laisser la destinée de son club à un groupe d’investisseurs chinois. Une vente qui devrait être finalisée avant la mi-novembre, et qui ferait passer l’ASNL dans une autre dimension, selon Rousselot.

L'objectif annoncé, à court terme ? La participation à la Ligue des champions d’ici trois ou quatre ans. RMC Sport vous propose de vivre en avant-première l’épopée européenne rouge et blanche de 2019. Où toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels ne serait que fortuite.

2016-2017 : transition en douceur

La transition entre Jacques Rousselot et les investisseurs chinois en novembre 2016 se déroule en douceur. L’historique Pablo Correa est confirmé sur le banc jusqu’en fin de saison, et l’ASNL décroche son maintien à une honorable 13e place avec 48 points. L’apport des expérimentés Adebayor ou Flamini, arrivés libres à la trêve hivernale, a été primordial.

2017-2018 : la course au titre

L’été 2017 place réellement Nancy dans une nouvelle ère. Avec leur slogan “Dream Better, Faster, Stronger”, les investisseurs chinois sortent le chéquier et enrôlent Claudio Ranieri sur le banc, viré de Leicester deux mois plus tôt. L’homme a déjà guidé Monaco en L1 et a mené les Foxes à un titre historique de Premier League. De quoi fédérer tout un club autour de son charisme. Michel Platini, lui, est nommé conseiller interne. Et Olivier Rouyer conseiller externe.

Sur le terrain, les jeunes talentueux Lenglet, Marchetti, Lusamba ou Aït Bennasser (racheté à l’ASM) sont conservés, ainsi que Muratori et Pedretti comme cadres du vestiaire. Pour le reste, c’est une grande révolution à chaque ligne : Trapp, Sakho, Schneiderlin, les pépites Emre Mor et Ante Coric, ou le revanchard Jamie Vardy débarquent notamment en Lorraine. Coût global des opérations estivales : 140 millions d'euros. Ranieri crée vite un collectif fort. L’ASNL concurrence le PSG jusqu’à la 35e journée, termine deuxième devant le Lille de Bielsa avec 80 points, et valide son ticket direct pour la C1.

2018-2019 : l’épique épopée européenne

Placée dans le chapeau 4, Nancy hérite d’un groupe homogène en Ligue des champions, composé de Porto, Leverkusen, et du PSV Eindhoven. Après trois victoires (PSV par deux fois, Porto à domicile), deux nuls (contre le Bayer) et une défaite, l’ASNL valide sa présence en huitièmes.

L’occasion d’inaugurer de la plus belle des manières le flambant neuf « Allianz Lorraina » en février 2019, dont la capacité atteint les 42 000 places. Arsenal succombe à la folie nancéienne (4-2, 1-1). Puis c’est au tour du Zenit, après une remontada à Nancy (0-2, 3-0 ap.), avec le but de la délivrance signé James Rodriguez, venu se relancer sous les ordres de Ranieri, côtoyé à Monaco.

En demi-finales, le choc franco-français contre le PSG est âpre. Après un 0-0 insipide au Parc, Paris se fait piéger au retour. Malgré l’ouverture du score de Cavani sur sa quatrième occasion, l’ASNL renverse le PSG dans les dix dernières minutes après le carton rouge de Kurzawa (2-1). Trapp exulte, Mamadou Sakho, lui, reste sobre dans la célébration de cet exploit historique.

Hélas, en finale, Ranieri déplore les absences de James et Vardy sur blessure. Epuisée par la lutte pour le sacre en L1, l’ASNL perd tout. La Ligue des champions devant Liverpool (0-3) et le championnat après une ultime défaite à Marseille (0-1) sur un slalom de Gervinho. Cruel. Et Paris soulève son 7e Hexagoal de suite.

D.W