OL-Benfica: sifflets, banderole... Marcelo pris pour cible par des supporters lyonnais

Le torchon brûle toujours entre Marcelo et une partie des supporters de l’OL. Pris pour cible au Groupama Stadium contre Benfica (3-1) en Ligue des champions, mardi soir, le défenseur brésilien a pris soin de ne pas répondre à ses contempteurs.
Rudi Garcia a eu tout bon contre le Benfica Lisbonne (3-1), ses options de jeu se sont avérées payantes. On peut aussi penser que ses choix n’ont pas tous répondu à une exigence tactique, mais davantage à une problématique de type relationnel. La présence de Marcelo sur le banc au coup d'envoi avait pour but sans doute de ne pas souffler sur les braises après l’altercation du Brésilien qui a eu lieu à l’aéroport de Lisbonne avec un groupe de supporters, au match aller.
Lundi, son épouse, Tatiane Guedes, en avait rajouté sur Instagram dans une publication incendiaire au ton légèrement menaçant. "J'apporte mon soutien entier à mon mari. Le club va maintenant prendre des dispositions. Mais je peux vous garantir une chose: si tu n'arrêtes pas, c'est moi qui prendrai des dispositions. Et j'ai deux choses: du temps et de l'argent." Le club avait tout intérêt à calmer tout ce petit monde, ce qu'il a en partie réussi.
Marcelo a vite rejoint les vestiaires
Bien que sur le banc mardi, Marcelo a tout de même été sifflé par une partie des tribunes. Le Brésilien a encaissé la colère d’une partie de son public sans broncher lors de la présentation des équipes. Au même titre que son entraîneur qui l’a fait entrer en fin de match, à la place de Houssem Aouar. "Marcelo je l’ai fait entrer pour tenir la baraque en fin de match. J’ai besoin de tous mes joueurs", a expliqué Rudi Garcia.
Une banderole pour réclamer son départ
Marcelo ne s'est pas éternisé sur la pelouse au terme de a rencontre. Le défenseur brésilien, premier capitaine de l’ère Garcia, s’est éclipsé, regagnant rapidement les vestiaires alors que certains de ses coéquipiers prenaient le temps de saluer les supporters.
Les chants à la gloire du Brésilien ("T’es pas costaud, on sait pas qui t’es...") et les banderoles provocantes disséminées dans le stade ont planté le décor. "Marcelo dégage", pouvait-on lire sur l’une d’entre elles, accompagnée par le dessin d’un âne. Des manifestations de colère envers le Brésilien qui confirment la fracture actuelle entre le joueur et certains supporters de l'OL.
Ça plus la banderole Marcelo dégage 💉💉 pic.twitter.com/bARVzFKRW1
— [FCA 1] NephySs 先輩 (@vincentmalatray) November 5, 2019
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