OL: Garcia veut voir ses joueurs aussi impliqués face à Dijon que contre le Bayern

Sept jours après la défaite de l'OL en demi-finale de Ligue des champions, et deux jours avant sa rentrée en Ligue 1 face à Dijon, l'entraîneur lyonnais Rudi Garcia a évoqué ce mercredi la transition entre ces deux compétitions bien différentes. D'un point de vue jeu, mais aussi côté motivation.
Pas besoin de se mouiller la nuque, assure-t-il. Neuf jours après la défaite en demi-finale de Ligue des champions face au Bayern (3-0), Rudi Garcia va retrouver vendredi la Ligue 1 avec son OL, pour un premier match face à Dijon au Groupama Stadium. Un changement de compétition, un adversaire différent, une certaine baisse de "prestige" aussi. Qui n'inquiète pas le technicien quant à la motivation des troupes.
"On a continué à travailler sur le terrain, surtout sur l’aspect jeu, mais effectivement la particularité est plus sur le plan psychologique, a expliqué le coach ce mercredi en conférence de presse. Mais j’ai retrouvé un groupe joyeux, concentré, travailleur. On a fait deux grosses séances avec de la qualité."
"Montrer le même visage qu’en Ligue des champions, dans le jeu mais aussi dans l’implication"
De la qualité, et des ajustements. Car affronter le Bayern et Dijon, ce n'est évidemment pas la même chanson d'un point de vue tactique. "On a travaillé l’utilisation du ballon, le fait de prendre le jeu en main, on va avoir une approche tactique différente par rapport à la Ligue des champions, avec en face un bloc dijonnais probablement compact, reconnait Garcia. Il va falloir trouver des espaces. Le mot d’ordre c’est d’être capable de montrer le même visage qu’en Ligue des champions, dans le jeu mais aussi dans l’implication de tous. La grande détermination montrée en C1 sera très utile pour faire la meilleure saison possible et retrouver l’Europe l'an prochain."
C'est bien là tout l'enjeu de l'exercice à venir pour la formation rhodanienne. "Il faut que les joueurs se servent des émotions vécues pour avoir envie d’en retrouver d’autres", résume Garcia.
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